Le meilleur Justicier de Gotham !
Batman, La Série Animée
Le débat fait rage auprès des fans depuis longtemps, qui est la meilleure incarnation de la chauve-souris ? Christian Bale pour la trilogie de Christopher Nolan, Michael Keaton pour les deux très bons volets signés Tim Burton, Ben Affleck pour son incarnation très comics dans le DC Cinematic Universe de Zack Snyder, Adam West pour la série des années 60 et le premier film ?
Aucun d’entre eux ne serait la réponse ! La meilleure version du chevalier noir qui met tous les fans d’accord est celle interprétée par Kevin Conroy en VO et par Richard Darbois en VF avec « Batman, la série animée ».
Créée par Bruce Timm, Paul Dini et Alan Burnett, cette série respecte à merveille son matériau de base, offre une vision sombre de Gotham City, des méchants iconiques, un générique inoubliable en reprenant le célèbre thème cultissime de Danny Elfman.
Bref retour sur une œuvre qui n’a pas pris une ride et qui reste une référence inégalée. Bienvenue à Gotham City !
Synopsis :
Bruce Wayne, homme d’affaires le jour, Batman, protecteur de la ville, la nuit. En compagnie de son fidèle compagnon Robin, le justicier chauve-souris combat le crime à Gotham City.
L’envol de la chauve-souris :
Depuis qu’il a commencé à apparaître dans des feuilletons cinématographiques dans les années 1940, les fans de Batman ont eu la chance de découvrir de nombreuses versions cinématographiques et télévisées du Chevalier Noir, dont la dernière incarnation est interprétée par Robert Pattinson dans « The Batman » de Matt Reeves.
En tant que héros humain sans super-pouvoirs, Batman est plus facilement accessible à des relectures plus réalistes comme a pu le faire Christopher Nolan. Des méchants comme le Joker, le Pingouin, Catwoman, Double-face, L’Homme-Mystère, Mr. Freeze, Poison Ivy, Ra’s al Ghul, l’Épouventail, Bane, Harley Quinn et Killer Croc sont tous passés de la bande dessinée à l’écran. Cependant certains se sont révélés plus intéressants que d’autres, et la chauve-souris dispose de nombreux ennemis hauts en couleur plus profonds et intrigants que d’autres super-héros.
Lorsque « Batman, la série animée » a été diffusé pour la première fois sur les télévisions le 5 septembre 1992, les enfants reprenaient tout juste le chemin de l’école après l’été qui avait vu la sortie de « Batman : Le défi » de Tim Burton.
Pour beaucoup, le thème musical de Danny Elfman et le générique d’ouverture de la série dans lequel des dirigeables de la police braquent leurs projecteurs sur une Gotham City sombre et immense au milieu de laquelle Batman affronte des criminels sur les toits sont devenus des rendez-vous télévisuels incontournables.
Bien que son créneau horaire ait pu cibler les enfants, « Batman, la série animée » a apporté une identité propre à l’univers du justicier de Gotham tout en respectant les comics et en y alliant un savoir-faire indéniable, un ton à la fois sombre et adapté aux plus jeunes comme aux adultes ainsi que des personnages torturés et travaillés.
Les œuvres des producteurs Eric Radomski et Bruce Timm ont contribué à l’esthétique visuelle et à la conception des personnages de « Batman, la série animée ». Avec Matt Reeves et J.J. Abrams, Timm produit désormais la suite spirituelle de « Batman : Caped Crusader », qui a été affectée par le récent remaniement de la société Warner Bros. et cherche actuellement un foyer en dehors de HBO Max.
Bruce mène l’enquête :
Se replonger dans « Batman, la série animée », c’est comme ouvrir des dossiers sur un ordinateur dans la Batcave. La série n’a pas pris une ride, reste d’une qualité intemporelle et sa nature épisodique permet à chaque spectateur de s’imprégner de ses qualités de son univers.
Pour beaucoup, Michael Keaton est le meilleur Batman, Christian Bale le Bruce Wayne le plus convaincant et Kevin Conroy est la voix de Batman. En effet, l’acteur formé à Julliard est parfait pour donner vie à la double identité du chevalier noir.
Jusqu’à tout récemment avec « The Batman », nous n’avions pas encore vu le plus grand détective du monde en action, menant l’enquête dans des œuvres cinématographiques. Il s’agit pourtant de l’un des plus grands traits de caractères du Justicier, son savoir-faire en criminologie, un talent que la série animée aborde superbement dans ses épisodes de vingt minutes. Batman fouillant dans des dossiers, interrogeant des voyous et des chefs de la mafia, analysant des échantillons et des preuves sur les scènes de crimes afin de résoudre des affaires en compagnie d’Alfred, Robin et Batgirl.
Kevin Conroy et sa voix grave maîtrise son sujet à la perfection sans en faire trop comme Christian Bale peut le faire lorsqu’il est sous le masque, et lorsque le comédien ajuste son ton de façon plus léger pour entrer dans la peau de Bruce Wayne sans réduire le playboy milliardaire à un protagoniste de seconde zone lorsqu’il n’est pas sous le masque. Soulignons bien sûr, le travail sublime de Richard Darbois qui rend parfaitement honneur à Conroy. Le doubleur français incarne à merveille lui aussi la dualité qui ronge le personnage et offre une performance toute aussi excellente.
Des épisodes comme « Rendez-vous dans la rue du crime » et « Rêve ou Réalité ? » qui comptent parmi les meilleurs de la série, vont au cœur de la résilience de Batman face au dilemme de sa mission et des conséquences sur sa vie personnelle. Néanmoins, la meilleure façon de prouver que la création de Paul Dini et Bruce Timm avait tout compris du comics et de ses personnages est de se pencher sur les superbes méchants du Chevalier Noir.
Le Clown prince du crime et ses amis :
Bien avant « Spider-Man : No Way Home » qui a tenté de montrer que les méchants pouvaient être « sauvés » par le héros, « Batman, La série animée » a été précurseur dans l’idée de montrer les défaillances psychologiques de son justicier et de ses bad guys.
Un héros compatissant qui tente de surmonter ses traumatismes d’enfance en combattant le crime tandis que d’autres personnalités flamboyantes basculent du côté obscur autour de lui. Et dans cette galerie de personnages hauts en couleur et tragiques, la série offre une sacrée palette de jolies personnalités, tantôt fous à lier, tantôt déformés par des produits chimiques mais aussi tombés dans l’abîme à cause de relations malsaines. Le Joker de Mark Hamill, doublé magnifiquement par le regretté Pierre Hatet (la voix du Doc dans « Retour vers le Futur ») est sans aucun doute le méchant le plus fascinant et récurrent de la série.
De son rire machiavélique à ses plans les plus tordus et loufoques, le clown prince du crime offre certains des épisodes les plus mémorables de la saga.
On ne saurait trop vous conseiller que de regarder « Chantage à crédit », dans lequel le Joker tyrannise le pauvre Charlie Collins ; ou encore « Heureux comme un poisson » qui laisse entrevoir toute sa personnalité chaotique et imprévisible où il empoisonne de sa toxine tous les poissons de la baie de Gotham. Un épisode très sombre adapté d’un comics des années 70.
Dans une séquence des bonus du coffret DVD de « Batman, La série animée », Mark Hamill a déclaré qu’il avait abordé le rire du Joker « comme un instrument de musique » qui devait « illustrer son humeur ».
Là où Batman est maussade, le Joker de Hamill est enjoué. Il est le juste milieu entre les autres représentations cinématographiques du Joker, mariant les meilleures parties de celles-ci pour en faire le parfait antagoniste du justicier, qui est largement en tête dans le classement des Bat-vilains. Comme l’a mentionné l’interprète de Luke Skywlaker, « Sherlock Holmes a son professeur Moriarty ; Batman a son Joker ».
Une galerie de méchants exceptionnels :
Le Joker n’est bien sûr pas le seul méchant iconique du catalogue du chevalier noir, alors même si celui-ci est le plus populaire et le plus présent au cinéma, d’autres vilains ont bien sûr eu le droit à un rôle récurrent dans la série animée. Ainsi, le Pingouin, Catwoman et l’Homme-mystère, respectivement incarnés par Paul Williams, Adrienne Barbeau et John Glover sont aussi des personnages très intéressants à aborder.
Chacun de ces vilains parvient à nous offrir des épisodes exceptionnels, chacun accompagné par sa propre ambiance musicale grâce aux talents de la compositrice Shirley Walker. Dans « Chantage à crédit », par exemple, le clown prince du crime est accompagné d’un sifflement et d’une mélodie soutenue par un son de coussin péteur. La bande-son de « L’Œuf du Pingouin » se dandine musicalement lorsque le Pingouin fait son entrée.
Pour beaucoup, Michelle Pfeiffer reste la meilleure Catwoman dans l’esprit de de beaucoup de fans avec sa performance bestiale dans « Batman, le défi » en 1992, cependant la Catwoman incarnée par Adrienne Barbeau dans la série est toute aussi excellente. Une anti-héroïne qui aime les animaux et porte un costume gris moulant en plus d’avoir une relation très ambigüe avec le justicier, elle vole aux riches pour donner aux pauvres. Un comportement un peu similaire à celui de la Selina Kyle d’Anne Hathaway dans « The Dark Knight Rises ». Ce ne sera bien sûr pas la dernière fois que « Batman, La série animée », influencera les futures productions Batman.
L’Homme Mystère arrive dans l’épisode 40, « L’Énigme du Minotaure », dans lequel il est un concepteur de jeux innovants, viré par son employeur, il se venge de son patron en envoyant Batman et Robin dans un labyrinthe pour tenter de le libérer. Le plan de l’Homme Mystère est repris dans l’interprétation burlesque de Jim Carrey en 1995 dans « Batman Forever », tandis que la version 2022 du serial-killer de Paul Dano dans « The Batman » reflète son côté porté sur la technologie et les énigmes retorses.
Ce sont certains des vilains les plus récurrents, mais allons plus on va loin, plus « Batman, La série animée » avance, plus elle nous montre le potentiel inexploité du vestiaire d’antagonistes du Chevalier Noir.
Des hommes meurtris :
Ce qui distingue et montre que la série est d’une qualité exceptionnelle par rapport aux relectures cinématographiques des autres films et séries télévisées consacrés à Batman, c’est la façon dont elle aborde la création de ses « vilains ».
Dans le premier épisode de la série, « Le Duel », le tout premier méchant que nous découvrons est une projection animale monstrueuse de notre héros. En effet, Batman affronte Man-Bat, une gigantesque chauve-souris créée à partir de produits chimiques. « La bête savait quels produits chimiques étaient nécessaires à sa transformation », déclare le Dr Kirk Langstrom. Le visage déformé derrière par les recherches dans son laboratoire, Langstrom explique qu’il a co-découvert une formule pour une nouvelle espèce et qu’il a commencé à la prendre pour finalement la voir prendre le contrôle de son corps.
Langstrom dévalise des usines pharmaceutiques, incapable de combattre le monstre qui sommeille en lui ou de contrôler ses pulsions. Un premier épisode sombre qui donne le ton de la série, sombre mais édulcorée pour convenir aux enfants, la série appelle les produits recherchés par Langstrom « formule » au lieu de « drogue », mais ce ne sera pas la dernière fois que la série censurera un méchant dont l’addiction fait ressortir son pire côté.
L’autre monstre créé à partir d’une addiction n’est autre que Gueule d’Argile. Dans les deux parties de l’épisode « Bas Les Masques », un épisode qui nous imprègne dans une ambiance de film d’épouvante avec la descente aux enfers de ce comédien star, Matt Hagen (doublé par Ron Perlman s’il vous plaît !), ne supportant plus son apparence monstrueuse au point de travailler pour un industriel véreux, Roland Daggett, afin d’obtenir sa crème miracle pour remodeler son visage.
Libéré du réalisme physique, « Batman, La série animée », s’en tient à un réalisme psychologique où la monstruosité de chaque méchant n’est qu’une manifestation extérieure de son trouble intérieur. Accro à ce produit miracle plus efficace que la chirurgie, Matt Hagen va basculer lorsque les sbires de Daggett lui administrent une overdose dans une scène horrible tournée sous forme d’ombres chinoises qui laisse imaginer la torture subie par le comédien.
L’homme aux millions de visages se transforme en un monstre d’argile dont les pensées deviennent ses transformations. Se croyant fonctionnel et en bonne santé, Gueule d’Argile se vante : « J’ai trouvé comment gérer cette chose plutôt bien », juste avant que Batman ne le confronte aux fantômes des moniteurs vidéo de son ancien personnage dans une scène déchirante et mélancolique. Un épisode exceptionnel qui prouve encore une fois que la série peut allier maturité et divertissement.
Une tragédie à deux visages :
Aussi bon que soit « The Dark Knight » de Christopher Nolan, et même si le récit est très centré autour d’Harvey Dent, le Joker de Heath Ledger est le personnage qui reste dans toutes les mémoires.
Lors de la genèse de ce second opus, il était question que Dent ne se transforme pas en Double-Face avant le troisième film. Le personnage d’Aaron Eckhart aurait ainsi pu bénéficier d’un traitement plus poussé, malheureusement malgré la réussite du film, Nolan décida de tout condenser en un seul film.
« Batman, La série animée », donne au Harvey Dent de Richard Moll plus d’espace pour s’exprimer, avant et après qu’il devienne Double-Face.
Dans « Poison d’amour », l’évolution de son personnage est parallèle à celle de Pamela Isley, alias Poison Ivy (Diane Pershing), docteur en botanique et amoureuse des plantes. Elle ne voit pas d’un bon œil le fait que quelqu’un détruise des roses sauvages en voie de disparition. Dent est amoureux d’Isley, mais elle l’empoisonne avec un baiser qui le plonge dans le coma.
Le premier double épisode de la série intitulé « Double Jeu », tout un symbole, donne à Dent une nouvelle fiancée nommée Grace et une origine dramatique de super-vilain qui servira de base à « Batman : Un long Halloween » de Jeph Loeb et Tim Sale.
L’ancien procureur de Gotham va ainsi devenir l’un des personnages les plus fascinants de la série, un allié devenu ennemi, hanté par des rêves d’un passé obscur et incapable de laisser trop de liberté à son bon côté.
Lorsque Harvey affiche publiquement ses problèmes de gestion de la colère, le chef de la pègre, Rupert Thorne cherche à le trainer dans la boue, en affirmant que : « Tous les hommes ont des choses à cacher ». Plus l’épisode avance, plus la face cachée du procureur va prendre le dessus et la série tombée dans une tragédie shakespearienne. L’un des plus gros travaux de la série et l’une de ses plus belles réussites.
Les Bad Girls aussi à la fête :
Créée par Paul Dini pour la série animée, Harley Quinn y fait sa première apparition dans les médias dans « Chantage à crédit », qui présente le prince du crime à travers les yeux d’un civil qui commet l’erreur d’insulter la mauvaise personne. Le point de vue vulnérable d’un quidam, repris plus tard dans le roman graphique « Joker » de Brian Azzarello et Lee Bermejo, permet de tirer le maximum des menaces du Joker tout en établissant sa relation avec Harley.
Comme la Harley de Margot Robbie, le personnage s’émancipe de cette relation abusive et manipulatrice du Clown Prince du Crime dans l’épisode du girl power, « Harley et Ivy », le premier de ses nombreuses relations avec Poison Ivy, Catwoman, Batgirl et d’autres personnages contribuent à maintenir la mixité d’une série qui n’hésite pas à mettre en évidence des personnages féminins forts.
« Mad Love » explore les origines de Harley alors qu’elle n’était encore que Dr Harleen Quinzel, une interne de l’asile d’Arkham qui se découvre une passion pour son patient. Lors de leurs séances de thérapie, le Joker libère son côté amusant et refoulé. Elle tombe amoureuse de lui, même si celui-ci ment sur son passé comme le Joker d’Heath Ledger (avec son passé à choix multiples tout droit sorti de « The Killing Joke » d’Alan Moore et Brian Bolland).
Un autre épisode remarquable de « Batman : La série animée » est l’épisode « Amour on Ice », récompensé par un Emmy, qui a sauvé M. Freeze des bas-fonds de la liste des méchants de la chauve-souris et en a fait un méchant riche, torturé et très ambigu comme Double-Face. Victor Fries est un scientifique qui se retrouve dans un état émotionnel glacial après qu’un PDG impitoyable ait annulé le maintien en vie de sa femme cryogénisée.
Ce portrait de M. Freeze a changé la façon dont il était dépeint au cinéma et dans les bandes dessinées. Il est juste dommage que les cinéphiles néophytes à l’univers de Batman identifient davantage le personnage à la performance d’Arnold Schwarzenegger dans l’oubliable « Batman et Robin » du regretté Joel Schumacher qui s’en est excusé.
On pourrait vous citer tellement d’autres excellents épisodes de « Batman : la série animée », comme le « Procès », dans lequel les méchants du Justicier de Gotham s’érigent en tribunal afin de juger le Chevalier Noir dans l’asile d’Arkham, celui avec le Fantôme Gris, véritable vitrine et hommage à Adam West qui incarne le héros d’enfance du personnage qu’il a lui-même incarné dans les années 50.
Cependant, même dans cet aperçu, un modèle émerge. Bruce Wayne l’exprime en ces termes lorsqu’il se tient près de son ami Harvey Dent, gravement brûlé, à l’hôpital : « Je suis plus inquiet pour les cicatrices mentales ».
En effet, la série a toujours cherché à développer la psychologie de ses personnages et particulièrement de ses méchants. L’histoire d’Harvey, un enfant qui a intériorisé sa colère pour ensuite se déchainer après son accident, n’est qu’un exemple de la façon dont la série a pris au sérieux l’état d’esprit de ses personnages, s’adressant aux enfants téléspectateurs comme s’ils étaient de mini-adultes. De la même manière que l’Épouvantail, en constante évolution, utilise les peurs des gens contre eux, « Batman : la série animé » utilise la psychologie comme une arme narrative indéniable.
Si nous prenions encore plus de temps (rien ne nous en empêche nous diriez-vous) il y a une tonne d’autres personnages dont nous aimerions parler, comme le génial Ra’s al Ghul et ses puits de Lazare qui prolongent la vie, la force impressionnante de Bane…
Cependant, comme Le Roi du Temps, nous risquerions de manquer notre rendez-vous au tribunal avec les autres méchants.
Nous finirions donc probablement par jurer de nous venger et d’attacher le maire à l’aiguille de la tour de l’horloge, pour qu’il soit écrasé à mort, à moins que Batman ne vienne le sauver.
Même les méchants les plus méconnus ou originaux de la série animée, ont des motifs et un mode opératoire qui reposent sur une réalité mentale reconnaissable. « Batman : la série animée » donne une tournure fantastique à la psychologie humaine, mais en s’enracinant dans la vérité de l’esprit par-dessus tout (même les lois de la physique), elle nous a laissé la vision la plus définitive et la plus complète du monde de Batman qui ait jamais été portée à l’écran.
« Batman, La série animée » est une œuvre ambitieuse qui fascinera autant les plus jeunes que les fans les plus endurcis du chevalier noir.
Un programme extrêmement recherché visuellement avec ses ombres de films noirs et ses architectures art déco, la série a montré un incroyable respect envers les comics et n’a pas manqué d’explorer ses personnages.
Les créateurs avaient bien en tête la complexité du héros et des méchants qui étaient entre leurs mains et n’ont surtout jamais perdu de vue la profondeur que lui avaient insufflé leurs prédécesseurs, ce qui lui a valu de figurer au panthéon de la télévision comme l’une des plus grandes émissions de tous les temps.
NOTE :
Et par Nostalgie un MUST absolu !
Julien Legrand – Le 16 septembre 2023
Sources Photos :
© Warner Bros. Animation – Home Entertainment
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