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Le Colosse autrichien !

Le Top des Meilleurs Films d'Arnold Schwarzenegger

Vous le connaissez peut-être comme l’un des plus grands culturistes du monde ou vous le reconnaissez peut-être comme une icône de l’action, issue de certaines des superproductions les plus emblématiques d’Hollywood. Il a été le légendaire Conan le Barbare, le puissant T-800, le major Alan « Dutch » Schaefer de « Predator » …Peut-être que lorsque vous le voyez, vous voyez un double gouverneur de Californie mais nous, on y voit l’une des plus grandes stars de films d’action des années 70, 80 et 90.  

Tout comme ses rôles au cinéma, l’ascension d’Arnold Schwarzenegger au sommet de l’Amérique a été plus grande que nature. C’est plein de défis, de drames et même d’un peu de comédie alors revenons un peu sur la carrière et les meilleurs films de ce colosse venu d’Autriche.

Le Top des Meilleurs Films d’Arnold Schwarzenegger : Le Colosse autrichien ! - ScreenTune

10. « Running Man » (1987) de Paul Michael Glaser :

Le Film : Los Angeles, 2019. Des candidats, sélectionnés parmi la population carcérale, s’affrontent à mort dans le cadre d’une émission de télévision à succès.

« Running Man » sort la même année que « Predator » mais n’aura pas autant de succès que l’alien chasseur invisible. En effet le film de Paul Michael Glaser ne fera que 38 millions de dollars de recettes aux USA alors que celui de John McTiernan en rapportera 59 rien qu’aux Etats-Unis pour un total de 98 millions.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’il s’agit d’une adaptation d’un roman de Stephen King (mais qui ne le respecte pas vraiment) qui plonge notre grand Arnold dans une vision dystopique où l’Amérique est devenue un État totalitaire. « The Running Man » a ouvert la voie et a inspiré un tas d’autres films comme la saga « Hunger Games » et des séries comme « Squid Game ».

Avec son aspect futuriste qui ressemble plus à une conception évidente des années 80 porté par des méchants hauts en couleurs sortis tout droit d’une bande dessinée. Pourtant la raison pour laquelle tout cela fonctionne est que, pris dans son ensemble, la prémisse du film pourrait un jour être une réalité tordue, ce qui la rend d’autant plus terrifiante et crédible avec aussi son aspect kitsch de par les costumes et le jeu de Arnold ou encore ses répliques absurdes… Bref ça a vieilli mais ça reste sacrément efficace !

9. « Maggie » (2015) de Henry Hobson :

Le Film : Alors qu’une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu’elle a été contaminée, elle s’enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s’il lui faut affronter les forces de police… 

« Maggie » tord le genre du film de zombie de façons ambitieuse en se rangeant avec modestie, dans le sillage d’un concept usé jusqu’à la moelle pour nous raconter tout autre chose en se servant du genre zombie comme concept de départ sans pour autant trahir son essence, respectant avec sincérité ce qu’il est intrinsèquement.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’à l’époque Arnold à 67 ans et qu’il devient vieillissant. Notre colosse autrichien décide de s’aventurer hors de sa zone de confort, probablement car il est temps de passer à autre chose (« Fubar » sur Netflix nous donnera tort) dans une filmographie qui semble sur le déclin.

L’ex-Gouvernator, qui a toujours privilégié l’action ou la comédie, plonge dans un genre où on ne l’attendait pas forcément avec ce drame horrifique visant plus l’émotion que l’aventure trépidante.

Schwarzy est hyper émouvant dans la peau de ce père aimant prêt à tout pour protéger sa fille malgré le mal qui la dévore. Le Terminator est bouleversant dans ce drame à petit budget. Un pari audacieux relevé par le réalisateur Henry Hobson, auteur de son premier long-métrage…

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Photo prise par Tracy Bennett - © 2015 - Roadside Attractions

8. « Commando » (1985) de Mark L. Lester :

Le Film : Après avoir mené de nombreuses missions périlleuses, le colonel John Matrix, un ancien combattant d’élite, coule des jours heureux avec sa fille Jenny, âgée de 12 ans. Mais le général Arius, dictateur déchu, fait kidnapper celle-ci et charge Matrix d’assassiner l’actuel Président du Valverde. Ce qui n’est pas dans les plans de notre héros…

Sorti un an après la performance presque mutique de Schwarzenegger dans « Terminator », qui rapporta plus de 78 millions de dollars au Box-Office pour un budget de 6 millions, « Commando » débarque dans les salles avec son budget de 9 millions de dollars et en rapportera 57 millions. Un succès qui assoie un peu plus la mode Schwarzy  

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que « Commando » a été le premier film à exploiter pleinement l’absurdité d’Arnold Schwarzenegger, avec son physique montagneux, son accent teuton et son sens de l’humour enjoué. « I’ll be back » est peut-être été sa première réplique culte mais « Commando » a fait d’Arnold un véritable artiste de l’autodérision.

Le film respire le second degré, bien qu’il soit doté d’un sens de l’humour plus insolent que les autres, le long métrage de Mark L. Lester ne manque jamais de panache, d’actions décérébrées et une certaine ironie jouissive… Arnold est souvent très en colère, il déloge un siège de bagnole sans effort, puis arrache une cabine téléphonique avant de la porter à bout de bras pour la balancer sur un groupe de flics.

« Commando » est en décalage totale avec ce que faisait Sylvester Stallone dans l’autre grand film d’action de 1985, « Rambo : First Blood Part II ».

À contrario, John Rambo subit de nombreuses épreuves : il est exploité par le gouvernement américain et perd son amour patriotique sous les balles de l’ennemi. Mais se faire enlever sa fille par un dictateur latino n’est pas non plus une partie de plaisir, et John Matrix parvient à faire des blagues à l’emporte-pièce tout en faisant sauter les 81 personnes responsables, ce qui fait de « Commando » un grand spectacle.

Ce que les deux films ont en commun, c’est qu’ils constituent tous deux d’excellents supports de marketing pour la mitrailleuse M60.

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© 1985 - 20th Century Fox

7. « True Lies » – Le Caméléon (1994) de James Cameron :

Le film : Ne dit-on pas qu’un peu de piment stimule l’amour ? Spécialisé dans la lutte anti-terroriste, Harry Tasker travaille pour l’agence américaine `Omega Sector’. Pour sa femme Helen et sa fille Dana, qui ignorent tout de ses activités périlleuses, il est informaticien. C’est avec ses fidèles coéquipiers, Gib et Faisil, qu’il agit dans le monde entier, sous les ordres de l’énergique Spencer Trilby.

Troisième collaboration entre Schwarzenegger et Cameron avec un remake de « La Totale » après les deux premiers volets de la saga « Terminator » et encore une fois un très joli succès pour le duo puisque le film rapportera quand même plus de 324 millions de dollars pour un budget de 115 millions. Malgré un ton beaucoup plus léger que leurs collaborations précédentes, bourré d’action « True Lies » fut une autre réussite et contribua à accentuer le côté comique de ce bon vieux Arnold dans les années 90.

Pourquoi faut-il le voir ? Il s’agit d’une comédie d’action d’espionnage assez standard mais qui a été souvent recopiée par les studios depuis. Harry Tasker, Schwarzenegger, tente de concilier une vie de famille ordinaire avec une carrière d’agent secret plus excitante.

« True Lies » est l’une des meilleures entrées de ce sous-genre maintes fois recopiée et qui distille pourtant quelques blagues fort bien amenées (même si certaines ont mal vieilli) et vaut largement votre attention pour la performance mémorable de Jamie Lee Curtis et Bill Paxton ainsi que ses scènes d’action palpitantes et habilement mises en scène.

Une anomalie parmi la filmographie révolutionnaire de Cameron.

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© 1994 Twentieth Century-Fox Film Corporation

6. « Conan le Barbare » (1982) de John Milius :

Le Film : Encore enfant, Conan assiste impuissant au massacre de ses parents par le cruel Thulsa Doom, et est réduit en esclavage. Enchaîné à la roue de douleur, il y acquiert une musculature peu commune qui lui permet, adulte, de gagner sa liberté comme lutteur. Désireux d’assouvir sa soif de vengeance, il part accompagné de deux voleurs, Subotai et Valeria, à la recherche de Thulsa Doom… 

« Conan le Barbare » fut un énorme succès à sa sortie avec plus de 68 millions de dollars pour un budget de 16 millions. Il s’agit du premier gros succès de la carrière de Schwarzenegger avec une représentation beaucoup plus sombre et sérieuse qui explore le meurtre, la vengeance et la perte. Conan mène une quête personnelle pour venger la mort de ses parents et tuer le responsable, Thulsa Doom (James Earl Jones), le chef d’une mystérieuse secte de serpents.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que ce film a été le grand succès de Schwarzenegger et lui a valu une renommée mondiale. Tourné en Espagne, c’est un film palpitant qui remet en question la moralité. Conan passe du statut de garçon esclave à celui de gladiateur, de citoyen libre, d’amant, d’ami et, enfin, de vengeur. Fait peu courant dans le domaine de la fantasy, l’arc de caractère du protagoniste est aussi épique que l’ampleur de l’intrigue, et c’est pour cette raison qu’il est devenu la référence pour le genre dans son ensemble grâce aussi à la sublime BO signée Basil Poledouris.

Malgré sa performance primée dans « Stay Hungry », Schwarzenegger a eu du mal à trouver du travail au cinéma jusqu’à ce que cette adaptation de la bande dessinée voie le jour. Réalisé à une époque où les adaptations de bandes dessinées n’étaient pas monnaie courante, le film convenait parfaitement à Schwarzenegger. Il y incarne un homme qui tente de venger la mort de ses parents.

Une épopée fascinante et très divertissante !

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© 1982 Universal Pictures

5. « Total Recall » (1990) de Paul Verhoeven :

Le Film : La planète Terre, 2048. Hanté par un cauchemar qui l’entraîne chaque nuit sur Mars, Doug Quaid s’adresse à un laboratoire, Rekall, qui lui offre de matérialiser son rêve grâce à un puissant hallucinogène. Mais l’expérience dérape : la drogue réveille en lui le souvenir d’un séjour bien réel sur Mars, à l’époque où il était l’agent le plus redouté du despote Cohaagen. Des tueurs désormais à ses trousses, Quaid décide de repartir sur la planète rouge où l’attendent d’autres souvenirs et bien d’autres dangers…

Hormis la saga « Terminator » et « True Lies », il s’agit du plus gros succès de la carrière du grand Arnold. En effet, « Total Recall » a rapporté plus de 261 millions de dollars pour un budget de 65 millions de dollars. 

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que malgré toutes ces années, le film de Paul Verhoeven garde toute sa puissance, que ce soit dans l’ambiance ou les images.

Avec un beau et grand rebondissement que certains peinent toujours à comprendre, « Total Recall » est un shoot’em up de science-fiction ultra-violent porté par des scènes de démembrement de bras et d’utilisation d’humains comme boucliers, c’est sans doute l’un des films les plus sanguinaires de Schwarzenegger. Comme toutes les adaptations de Philip K Dick celle-ci donne à réfléchir et, comme Quaid, on ne sait jamais très bien ce que l’on est censé croire.

Quelques années avant qu’Hollywood n’adopte l’utilisation massive des effets spéciaux, « Total Recall » était un blockbuster qui utilisait des prothèses et des décors miniatures à grande échelle. Comme le souligne Corridor Crew, l’équipe chargée des effets visuels a filmé des miniatures à l’aide de plans parallaxes élaborés, créant ainsi d’immenses panoramas martiens si méticuleux qu’un plan de cinq secondes pouvait prendre des heures à capturer (via Studio Canal).

Outre le fait qu’il marque la fin d’une époque, « Total Recall » est aussi une véritable baleine. Il s’agit d’un film à l’énergie débordante qui allie parfaitement l’aura de star de Schwarzenegger à l’esthétique terrienne et violente du réalisateur Paul Verhoeven et à son sens brutal de la satire.

Ce n’est pas un film subtil mais violent porté par une ambiance totalement prenante, où vont se mêler humour, gore, thématiques classiques de la science-fiction ou même kitsch.

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© 1990 Columbia/TriStar Pictures

4. « Last Action Hero » (1993) de John McTiernan :

Le Film : Grâce à un billet magique, Danny Madigan, un enfant de onze ans, peut vivre les aventures de son policier préféré, Slater, croisé des temps modernes. Ensemble ils affrontent force danger et triomphent toujours. Mais les choses se compliquent lorsque des personnes mal intentionnées s’emparent du billet magique et gagnent New York, ou le crime paie encore plus qu’au cinéma.

L’un des plus gros bides de la carrière d’Arnold (137 millions de recettes pour un budget de 85 millions de dollars) et pourtant à la vue de notre classement, l’un de ses meilleurs films. La raison de ce bide ? Une sortie cinéma en même temps que le mythique « Jurassic Park » de Steven Spielberg.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que le film est réalisé par le génial John McTiernan, réalisateur de « Die Hard » et « Predator » et qu’il se moque de ses propres œuvres ou de l’image du grand Arnold.

Une comédie d’action satirique qui parodie d’autres films d’action, notamment ceux de Schwarzenegger lui-même (coucou « Terminator » avec Stallone. « Last Action Hero » peut être vu comme un hommage ou un chant du cygne sur le cinéma d’action des années 80 et une autocritique du système hollywoodien sur sa volonté de recycler tout ce qui fonctionne.

Un concept original qui tourne autour du succès de Schwarzenegger, c’est amusant, stupide, plein d’action, et Schwarzy se moque courageusement de ses propres répliques et de son style de violence implacable.

Un film explosif et drôle aux dialogues piquants et parfaitement emballé par McTiernan dans un grand film d’action qui clôt l’âge d’or des gros muscles.

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© 1993 Columbia Pictures

3. « Terminator » (1984) de James Cameron :

Le film : Un Terminator, robot d’aspect humain, est envoyé d’un futur où sa race livre aux hommes une guerre sans merci. Sa mission est de trouver et d’éliminer Sarah Connor avant qu’elle ne donne naissance à John, appelé à devenir le chef de la résistance. Cette dernière envoie un de ses membres, Reese, aux trousses du cyborg.

Après une expérience difficile pour sa première réalisation, James Cameron décide de produire et réaliser « Terminator ». L’idée du scénario de cet assassin cybernétique venu du futur lui est venue lors d’une nuit où il était atteint de fièvre pendant le tournage de « Piranha II » à Rome. Le film a connu un succès retentissant au Box-Office, ce qui a donné lieu à une énorme saga qui a connu des succès mitigés ensuite, parfois pour le meilleur ou pour le pire. Produit pour seulement 6 millions de dollars, cet hybride action/SF mettant en scène Arnold Schwarzenegger et un groupe d’acteurs méconnus pour la plupart a rapporté la somme étonnante de 78 millions de dollars.

Pourquoi faut-il le voir ? James Cameron prouve qu’il a tout compris pour monter un blockbuster. Une dimension énorme et captivante soutenu par des séquences d’action palpitantes embelli par un scénario intelligent et inventif. Le film a également fait de Schwarzenegger un héros d’action inoubliable en plus de devenir une référence de la Pop Culture. Un grand film de science-fiction au suspense haletant soutenu par des personnages bien conçus et porté par un sobre mais très bon Arnold Schwarzenegger et des effets spéciaux efficaces qui sont encore plus impressionnants au vu du budget du long métrage.

Un film culte qui a propulsé James Cameron dans la cour des grands !

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© 1984 Metro-Goldwyn-Mayer Studios

2. « Predator » (1987) de John McTiernan :

Le Film : Le commando de forces spéciales mené par le major Dutch Schaeffer est engagé par la CIA pour sauver les survivants d’un crash d’hélicoptère au cœur d’une jungle d’Amérique Centrale. Sur place, Dutch et son équipe ne tardent pas à découvrir qu’ils sont pris en chasse par une mystérieuse créature invisible qui commence à les éliminer un par un. La traque commence.

« Predator » est déjà la deuxième réalisation du jeune cinéaste John McTiernan (alors âgé d’à peine 36 ans).

Après un premier essai sans succès avec « Nomads » en 1986, McTiernan signe avec « Predator » un classique de l’horreur qui va littéralement le propulser au sommet de la liste des réalisateurs les plus populaires d’Hollywood tant la perfection et la tension qu’il injecte dans ce petit bijou sont d’une prouesse indéniable.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que « Predator » est la définition même du film « viril » : des soldats bodybuildés et armés jusqu’aux dents, guidés par un Arnold Schwarzenegger alors au sommet de sa gloire grâce à « Terminator » (1984) et « Commando » (1985).

Grâce à un mix élégant entre film d’action et d’horreur mis en boîte avec une habileté magistrale par John McTiernan, « Predator » est directement rentrer dans le cercle des références du cinéma des années 80.

Une œuvre intemporelle, bestiale et impressionnante de maitrise, le film n’a pas pris une ride. Et reste toujours d’une efficacité meurtrière plus de 30 ans après sa sortie.

John McTiernan a réalisé un œuvre inégalable et qui sera certainement encore considérée comme référence dans les années à venir.

© 1987 Twentieth Century Fox.

1.« Terminator 2 – Le Jugement dernier » (1991) de James Cameron :

Le film : Après l’immense embrasement nucléaire du 29 août 1997, les rares humains survivants, menés par John Connor, luttent sans relâche contre l’armée de robots dirigée par Skynet, un ordinateur surpuissant. Skynet tente d’abord d’éliminer Sarah Connor, la mère de John, grâce à un cyborg projeté en 1984, mais en vain. Il transfère alors dans le passé un deuxième robot, T1000, et l’envoie à l’époque où John Connor n’était encore qu’un enfant.

Un second volet est toujours très attendu mais rarement une réussite égale au premier. Pourtant James Cameron parvient à faire mieux qu’en 1984, grâce à un budget presque cent fois plus élevé (102 millions) mais aussi grâce à un robot encore plus impitoyable bien aidé par des acteurs tous au diapason. Quel succès avec plus de 520 millions de dollars, James Cameron devient un des nouveaux rois du blockbusters.

Pourquoi faut-il le voir ? James Cameron révolutionnait le cinéma d’action et de science-fiction. Un immense film porté par des effets spéciaux révolutionnaires. Une merveille devant laquelle on s’extasie toujours avec le même plaisir de cinéphile soutenu par une mise en scène démente, une gestion du rythme virtuose, une perfection nerveuse du montage et embelli par une photographie hallucinante. Avec « Terminator 2 », James Cameron prouvait encore une fois qu’il était le mettre pour jouer avec nos émotions et son aisance pour diriger un blockbuster avec efficacité et intelligence. Le précurseur du blockbuster moderne qui n’a toujours pas pris une ride. 

Une petite révolution du cinéma contemporain de science-fiction à l’aura intacte.

Le Top des Meilleurs Films d’Arnold Schwarzenegger : Le Colosse autrichien ! - ScreenTune
© 1991 - TriStar Pictures

Si un homme pouvait représenter les films d’action, ce serait un homme dont le nom de famille est devenu synonyme du genre. Au cours des années 80 et 90, Arnold Schwarzenegger a explosé sur le grand écran avec son style d’action unique.

Ses films ont façonné la culture pop, ainsi que les carrières de stars modernes de l’action telles que Vin Diesel et Dwayne Johnson. Ses répliques sont devenues emblématiques, n’ayant d’égal que ses combats contre des extraterrestres impitoyables et des robots tueurs (tout en étant lui-même assez inarrêtable).

Il a également été le plus grand culturiste de tous les temps et a remporté sept fois le titre de M. Olympia, ce qui lui confère une présence à l’écran que peu d’acteurs ont jamais égalée.

Hasta la vista baby comme dirait le T-800 mais en tout cas merci pour tout Arnold !

NB : Pouvaient aussi être cités :

  • « Cactus Jack » (1979)
  • « Le Contrat »  (1986)
  • « Double Détente » (1988)
  • « Jumeaux » (1988)
  • « Un flic à la maternelle » (1990)
  • « L’Effaceur » (1996)
  • « La Course aux Jouets » (1996)

Julien Legrand – Le 30 juillet 2023

 

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