Critique de « Logan » (2017) – Old man look at my life
On y est avec Logan, c’est la fin d’une belle et longue aventure. La dernière apparition de Hugh Jackman dans la peau du bestial et grincheux Wolverine.
Ford Focus
James Mangold est décidément un réalisateur qui aime se diversifier dans tous les genres. Le cinéaste nous aura quand même offert plusieurs très beaux moments de cinéma, d’abord avec le nerveux « Copland », le mystérieux « Identity », le musical « Walk The Line », le western « 3h10 to Yuma » et le mélancolique « Logan » qui concluait de la plus belle des manières les aventures de Wolverine.
Bref, James Mangold a tout vu et il s’attaque désormais à un autre morceau avec « Le Mans 66 » ou « Ford vs Ferrari » dans sa version originale. Une arlésienne en développement dans les cartons d’Hollywood depuis 2013 et qui revient sur l’affrontement mythique entre le constructeur automobile américain et l’écurie italienne pendant la célèbre course des 24h du Mans.
Auréolé de plusieurs nominations aux Oscars (il en aura raflé deux pour le meilleur montage et le meilleur montage sonore), « Le Mans 66 » est porté par son duo d’acteurs confirmés (Matt Damon et Christian Bale). Verdict.
Synopsis :
Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d’excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son pilote britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.
Disons-le d’emblée, « Le Mans 66 » est une très belle surprise qui ravira autant les amateurs de sports automobiles que les néophytes. Cette course à l’hégémonie sur la course mythique sartoise ne va pas seulement se focaliser sur l’affrontement entre les deux écuries, elle va aussi de façon très crédible se recentrer sur l’humain.
Une véritable aventure et une belle ode à l’amitié entre deux hommes pleins de talents qui vont se surpasser pour atteindre leur but. Le premier, Carrol Shelby, monument de l’automobile, ancien pilote de course et vainqueur des 24h du mans reconverti en ingénieur concepteur de voitures de compétition. L’autre, Ken Miles, pilote talentueux mais tête brûlée et pas très bon pour les relations humaines.
James Mangold déroule sous nos yeux un véritable film de passionné, certes pas toujours parfait mais dont il déborde une vraie générosité dans le spectacle. Le cinéaste signe un film solide emballé avec énergie tout en respectant les codes du genre pour offrir aux spectateurs une aventure qui ne va cesser de monter en intensité.
Un long métrage qui se rapproche de l’excellent « Rush » de Ron Howard tout en essayant de se hisser au niveau du « Le Mans » de 1971 avec la légende Steve McQueen.
Une œuvre qui vaut surtout le coup pour sa sublime reconstitution des enjeux de l’époque, son magnifique travail sur les effets sonores qui crée une énergie exaltante, sa photographie qui magnifie le tout et bien sûr, pour ses deux acteurs impeccables. Christian Bale irradie une nouvelle fois l’écran de son immense talent dans ce rôle de chien fou, un homme à la fois déchiré par sa passion dévorante qui le consume et sa volonté d’assumer son rôle de père de famille.
Quant à Matt Damon, il est un nouvelle fois sobre mais très crédible dans ce rôle de compère et médiateur. Une performance discrète mais ô combien solide, comme d’habitude.
« Le Mans 66 » est un biopic certes très classique mais surtout une véritable déclaration d’amour au sport automobile porté par des comédiens exemplaires, une mise en scène énergique qui immerge son spectateur de la première à la dernière minute dans le vrombissement des moteurs et de cette quête de la victoire.
Un très joli bolide énergique, élégant et qui tient bien la route, le tout piloté par un Christian Bale une nouvelle fois sidérant. Quel acteur !
Julien Legrand – Le 16 février 2020
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