Que dire encore sur Christopher Nolan qui s’est depuis longtemps imposé comme l’un des plus grands cinéastes dès son premier long métrage avec « Memento ». Grâce à ce premier film, le réalisateur britannique a ensuite mise en scène le méconnu « Insomnia » avec Al Pacino et Robin Williams. Un polar paranoïaque haletant qui lui a permis de se lancer ensuite dans le premier grand défi de sa carrière avec une relecture du mythe « Batman ».
Une tâche de taille donc mais pas insurmontable après le flop retentissant du « Batman & Robin » de Schumacher il y a huit ans. « Batman Begins » était censé faire table rase des épisodes précédents pour offrir au super-héros fatigué un second souffle cinématographique grâce à Christopher Nolan, qui n’était pas encore le cinéaste démiurgique qu’il est devenu.
Le réalisateur britannique remplit la mission haut la main en offrant au public un Gotham plus sombre et fangeux que jamais, gangréné par une corruption généralisée dans lequel on suit les tribulations d’un Bruce Wayne tourmenté, incarné par un excellent Christian Bale.
Et que dire de sa suite trois ans plus tard. En 2008 et après une petite pause avec « Le Prestige », Nolan signe avec « The Dark Knight » peut-être le plus grand film de super-héros avec le « Watchmen » de Zack Snyder. Un long métrage qui va marcher sur le Box-office récoltant plus d’un milliard de dollars au total et plus de 500 millions rien qu’aux USA.
Un véritable raz-de-marée cinématographique épique et dantesque porté par des acteurs parfaits, un scénario huilé et une mise scène qui sublime l’ensemble.