1.« Peaky Blinders » (2013 – ?) de Steven Knight :
And the f***ing winner is « Peaky Blinders », la série qui nous entraîne dans les bas-fonds de l’Angleterre post 14/18 où les gangs font la loi. Parmi eux, la famille Shelby et son chef de fil Thomas (Tommy pour les intimes), personnage à l’aura envoutante, rusé, violent et torturé, forme le noyau dur des Peaky Blinders ; dont le nom viendrait du fait qu’ils cachaient des lames de rasoirs sur la visière de leur casquette ; qui domine sur Birmingham (deuxième ville du Royaume) dans une guerre des gangs interminable.
Sale, crasseuse, pourrie jusqu’à la moelle, parfois insoutenable, cette fresque créée par Steven Knight nous enchante par une grande qualité visuelle, chaque plan est soigné, un travail léché sur l’éclairage, des cadrages originaux et une reconstitution solide et précise de l’époque.
Le casting emmené par un Cillian Murphy au sommet impressionne, notamment par sa complémentarité et son charisme. Le rayonnement de la série lui a permis d’attirer des pointures comme Tom Hardy, Sam Neill ou Adrian Brody dans ses filets.
Une série remarquable sublimée par des seconds rôles impeccables (Helen McCrory, Paul Anderson, Sophie Rundle…), une soundtrack originale pour l’époque évoquée (Nick Cave,White Stripes, Arctic Monkeys, etc.) qui se consomme sans modération. Sublime !