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Band of f aviators !

MASTERS OF THE AIR 

Presque 25 ans après « Band of Brothers », les producteurs Tom Hanks et Steven Spielberg poursuivent leur fresque sur les héros de la seconde guerre mondiale avec « Masters of the Air ».

Pour honorer les membres de « la 100ème ensanglantée », notre critique prend de la hauteur !

Critique « MASTERS OF THE AIR » (série 2024) : Band of f… aviators ! - ScreenTune
© 2024 Apple TV+

Synopsis :

En 1943, l’armée américaine déploie un détachement en Angleterre qui servira de base arrière à sa stratégie aérienne face à l’Allemagne nazie. Au sein de cette 8e Air Force, se forme le 100e groupe de bombardement, de jeunes hommes que la notion de sacrifice n’effraie pas : ils mènent de périlleux bombardements sur l’Allemagne nazie, luttant contre des conditions météorologiques extrêmes, le manque d’oxygène et la terreur de combats menés à 25 000 pieds d’altitude. Beaucoup n’en reviendront pas.

Produite, une fois encore, comme « Frères d’armes », « The Pacific » par Tom Hanks, Steven Spielberg et Gary Goetzman pour Apple, « Masters of the Air » suit les aventures des membres du 100ème groupe de bombardement en charge des attaques sur les sites stratégiques de l’Allemagne nazie en pleine Seconde Guerre mondiale, 

Critique « MASTERS OF THE AIR » (série 2024) : Band of f… aviators ! - ScreenTune
© 2024 Apple TV+

Affublée du sobriquet « Bloody Hundredth » ou pour traduire « la 100ème ensanglantée » en raison des nombreuses pertes humaines subies par l’escadrille dans ses missions à hauts risques, menées de jour (au contraire des Britanniques qui opéraient de nuit) au-dessus des villes allemandes.

À la suite de leur brillante collaboration sur « Il faut sauver le soldat Ryan », Hanks et Spielberg s’étaient associés pour produire la série « Band of Brothers », créée et écrite par John Orloff. Avec son style presque documentaire, la série avait soin et moyens conséquents redéfinit notre regard sur un pan de notre histoire.

Critique « MASTERS OF THE AIR » (série 2024) : Band of f… aviators ! - ScreenTune
© 2024 Apple TV+

John Orloff dresse à nouveau avec efficacité le portrait certes romancé d’un groupe de jeunes aviateurs, pilotes, mitrailleurs, navigateurs, mécanos avec la même efficacité que les séries sœurs qui l’ont précédé. 

Fresque fascinante mettant en scène une période de l’histoire rare à l’écran si ce n’est le « Pearl Harbor » (de Michael Bay en 2001) mais qui lui mettait en scène le bombardement vengeur sur Tokyo. Difficile de raconter les péripéties de ces missions de bombardement de la 100ème sans tout divulgâcher. Mais certaines scènes s’impriment plus sur la rétine que d’autres et la série montre aussi les dégâts sur la population civile de ces missions à hauts risques.

Critique « MASTERS OF THE AIR » (série 2024) : Band of f… aviators ! - ScreenTune
© 2024 Apple TV+

Le spectateur est sanglé avec l’équipage dans les mythiques B-17, ceux de la série ont été créés de toutes pièces par les responsables des décors avec à leur tête Stuart Heath. Mais ces reproductions fidèles ne suffiraient pas seules à cette immersion sans The Volume, une technologie (en fait un mur de panneaux LED où des images réelles sont projetées et déjà à l’œuvre dans « The Batman » ou « The Mandalorian ») qui a permis à la production de modifier les décors en temps réel pour un maximum de réalisme. 

Critique « MASTERS OF THE AIR » (série 2024) : Band of f… aviators ! - ScreenTune
© 2024 Apple TV+

Plutôt viriliste dans sa présentation des personnages principaux parmi lesquels on retrouve Austin Butler (« Elvis », « Dune 2 ») , Anthony Boyle (« Game of Thrones », « Lost city of Z ») et  Callum Turner (« Les Animaux fantastiques ») mais  en laissant  dans l’ombre les rôles féminins Isabelle May (« 1883 », « Young Sheldon »), Bel Powley (« une lueur d’espoir » en 2023), la série cherche surtout à dresser un portrait cohérent de cette époque et des exploits de ces p… de pilotes et équipages enfermés dans leurs B-17 à huit kilomètres d’altitude sans autre objectif que de réussir la mission et de tenter de ramener ces pachydermes des airs  souvent blessés à la base !

NOTE :

0 /10

Une note basée sur les réserves qu’il y a à montrer la série à des jeunes de moins de 13 ans. Comme pour « The Pacific », une mise en contexte est nécessaire pour les plus jeunes. Ceci n’est pas un jeu vidéo et même si la vie de certains des protagonistes est un peu romancée, le générique de fin explique ce que certains sont devenus à la fin de la guerre.

Ayant rencontré un franc succès sur Apple, un autre projet pourrait encore voir le jour sur un autre aspect de la seconde guerre mondiale.

Yves Legrand – Le 21 mars  2024

Sources Photos : 

© 2024 Apple Tv

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