Portrait : Harrison Ford – Ford Explorer
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Spielberg revisite son enfance !
Le film de Steven Spielberg « The Fabelmans » vient de se voir décerner le Golden Globe du meilleur film dramatique et celui du meilleur réalisateur. Ce long-métrage intimiste largement inspiré par l’enfance du cinéaste nous replonge dans l’Amérique des sixties, celle de tous les rêves, de tous les possibles…
Notre avis sur une autobiographie à peine voilée du jeune Steven !
Synopsis :
Le jeune Sammy Fabelman tombe amoureux du cinéma après que ses parents l’aient emmené voir son premier film sur grand écran « The Greatest Show on Earth ». Armé de la caméra de son père, Sammy commence à faire ses propres films à la maison, pour le plus grand plaisir de sa mère qui le soutient.
Comme James Gray avec son « Armageddon Time » ou François Truffaut bien avant eux, Steven Spielberg cède à l’envie un brin narcissique de se raconter mais il semble qu’il ait trop de pudeur pour dire vraiment les choses…
« The Fabelmans », ce n’est pas tout à fait sa famille (même si le héros a des sœurs, une mère qui joue du piano …), pas tout à fait son histoire (même si Samuel est le vrai prénom hébraïque de Steven), pas tout à fait la genèse de sa vocation.
Spielberg fait aussi le choix de placer sa mise en scène résolument très classique en retrait d’une narration impeccable (quoique linéaire) soulignée par une musique signée John Williams (avant-dernière avant « Indiana Jones 5 » puis il arrêtera… encore un grand merci pour toutes ces sublimes mélodies John) mais ce récit d’apprentissage est aussi l’obsession d’un enfant pour le Septième Art et sa passion immodérée pour raconter des histoires qu’il souhaite voir appréciées par d’autres sur grand écran…
« The Fabelmans » c’est aussi le récit de la vie des parents du réalisateur certes édulcorée, modifiée mais aussi sublimée. La direction d’acteurs est remarquable comme l’interprétation saisissante de sa mère par Michelle Williams (« Manchester by the sea »), Paul Dano (« The Batman ») incarne son père, homme brillant mais accaparé par son travail et ses découvertes en informatique qui fut aussi le financier de son tout premier film (« Firelight » en 1964, une seule projection mais déjà un dollar de bénéfice net pour un film en super 8 !).
À la fin du film : il y a une rencontre en forme de leçon avec l’un des derniers géants de l’histoire du cinéma interprété par un autre cinéaste connu (le génial David Lynch) ; un clin d’œil et un hommage comme Spielberg l’avait déjà fait en offrant à François Truffaut (qu’il admirait) un rôle dans « Rencontre du troisième type » (1977).
Pour son trente-sixième long-métrage, Steven Spielberg y évoque sa passion pour le cinéma et les quelques tourments de son enfance, particulièrement ceux liés à ses parents, un couple aimant mais mal assorti. Tout cela aurait pu être mélodramatique mais le réalisateur a choisi de montrer sans juger sans vraiment nous impliquer et malheureusement le spectateur reste sur sa faim sans grande empathie pour les personnages qu’il voit défiler à l’écran.
Steven Spielberg est désormais à un âge où il peut tout se permettre et tant qu’il y aura une histoire à raconter, il y aura Steven (Sammy) pour la mettre en images !
« The Fabelmans » a remporté deux Golden Globe pourtant il paraît peu probable que cela suffise à faire remonter la fréquentation du film actuellement en dessous de son coût aux Etats-Unis.
Ce long-métrage intimiste souffre d’un manque de rythme et paradoxalement ce que nous avons le plus apprécié ce sont les courts métrages reconstitués de ce qu’étaient les tous premiers Spielberg, l’inventivité et la débrouillardise qui en émanait… Spielberg est déjà au panthéon des réalisateurs, celui qui a le plus rapporté au Box-office (James Cameron revient en boulet de canon) ; qu’il soit désormais récompensé par ses pairs n’est que justice mais si actuellement vous voulez aller voir un film qui parle de cinéma et qui vous en met plein la vue : optez pour « BABYLON »… La différence ? L’exubérance et l’extravagance face à l’intimisme… sans oublier Margot Robbie, Diego Calva et Brad Pitt !
Yves Legrand – le 15 janvier 2023
Sources Photos :
© 2022 Universal Studios – Amblin Entertainment & WW Entertainment Benelux
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