Le film ne se focalise pas que sur « l’homme blanc qui chantait comme un noir », il rend hommage à ses influences musicales, au Rhythm and blues et au gospel.
Au jeune Elvis, touché dès l’enfance par la grâce de la musique noire, on évoque aussi Big Mama Thornton, BB King et Little Richard ; ces artistes qui dans les années cinquante, soixante ne pouvaient passer à la radio.
Une incroyable fresque historique qui balaye 25 ans de l’Amérique au travers des merveilleuses chansons de LA légende.
Note : 8/10
La vraie révélation du film, c’est Austin Butler, juste jusque dans son déhanché et son interprétation d’un Elvis, prisonnier de son image, abusé par ce « père de substitution » qui lui a, quelque part, volé sa vie !
Un peu longuet (2h39) mais avec d’intéressantes séquences documentaires pour bien contextualiser la vie d’Elvis.
Quant à la partition musicale…elle est éternelle …comme Elvis !
Yves Legrand – Le 23 juin 2022