Critique de La Casa de Papel – Braquage à l’espagnol.
Braquage à l’espagnol La Casa de Papel Apparu en toute discrétion sur Netflix en novembre
Espion un jour ; espion toujours !
« Slow Horses » ou « Les Déshonorés » propose sa deuxième saison tirée des romans de Mick Herron sur Apple TV+ depuis décembre 2022.
Notre critique s’attarde encore sur les « tocards du Barbican Center » toujours dirigés par un Gary Oldman imbibé d’orgueil et de whisky mais espion toujours !
Synopsis :
River Cartwright (Jack Lowden) a été évincé après une mission bâclée dont le retentissement public peut s’avérer embarrassant pour le MI5 . Il a été muté à Slough House, un endroit pire que le purgatoire : l’Étable, un placard pour espions déchus. Connus sous le sobriquet de « Slow Horses » (les chevaux lents par opposition aux pur-sang, l’élite des espions), Cartwright et ses collègues doivent endurer des tâches administratives plus ennuyeuses les unes que les autres. Cette deuxième aventure débute par la mort suspecte d’un ex-agent du MI5 désavoué depuis des années mais qui avait évoqué l’existence d’un réseau d’espions dormants sur le territoire du Royaume -Uni. Lorsque Jackson Lamb enquête, il retrouve un message dans le portable de la victime : “Les cigales” ! Le nom secret de ce réseau d’espions…
Toujours placés sous les ordres de Jackson Lamb, leur irascible mais brillant patron, toujours incarné par un Gary Oldman désarmant de naturel ; les « déshonorés » (titre français) luttent (comme les irréductibles gaulois) encore et toujours pour se racheter et espérer réintégrés Regent’s Park. Le suspense naît cette fois de la mort suspecte d’un ex-agent secret et des implications potentielles de celle-ci. Cette deuxième saison est une adaptation encore une fois très fidèle du roman « Dead Lions » (« Les lions sont morts » sorti en 2013) de Mick Herron même si son Jackson Lamb de papier tenait plus du lutteur fauché et velu que du vieil espion alcoolique revenu de tout mais la prestation de Gary Oldman ne souffre aucune comparaison…
L’acteur oscarisé pour « Les Heures Sombres » possède une palette de jeu incroyable qui lui a permis d’incarner nombre de personnalités historiques : Lee Harvey Oswald dans « JFK » , Herman Mankiewicz dans « Mank » et bien sûr Winston Churchill pour lequel il décroche la précieuse statuette dorée mais aussi le parrain du célèbre sorcier à lunettes dans la saga Harry Potter et Jim Gordon, fidèle allié de Batman, dans la trilogie du « Dark Knight » de Christopher Nolan mais il a laissé entendre que Jackson Lamb pourrait être son dernier rôle.
Cette deuxième saison sur les quatre que se propose de produire la plateforme dévoile une intrigue qui s’éloigne totalement de la première pour mieux se rapprocher d’un thriller d’espionnage classique. Pour faire simple sans rien divulgâcher à nos lecteurs, nous découvrirons que Lamb est un espion qui a aussi « de la bouteille » sur le terrain, que Cartwright peut se fondre dans l’ambiance d’un village des Cotswolds, que Min Harper (Dustin Demri-Burns) et Louisa (Rosalind Eleazar) assument leur amour, que l’effacée secrétaire Catherine (Saskia Reeves vue dans « Meurtres au Paradis ») peut aussi se la jouer Mata-Hari…
Pour le reste, les interprètes collent à leurs personnages ; du chef des « Cigales » (Rade Serbedzija) à Shirley Dander (Aimee-Ffion Edwards) au vieil espion retraité qu’incarne Jonathan Pryce et à Kadiff Kirwan dans le rôle de Marcus Longridge, le guerrier d’élite exclu du service action pour son addiction au jeu.
Cette deuxième saison d’espionnage de six épisodes signée Jeremy Lovering poursuit le développement des personnages principaux même s’il offre moins de visibilité à Kristin Scott-Thomas (ce qui est un peu dommage mais équivalent aux propos du livre) mais s’autorise moins de dérision pour plonger au cœur d’un univers digne de la guerre froide où un vieil espion imbuvable et revenu de tout peut s’avérer un adversaire coriace…
Un scénario une fois encore amusant et innovant même si par moments il nous fait penser à « The Avengers -Chapeau melon et bottes de cuir » par son humour noir et sa distanciation sur un métier qui espère encore garder tous ses secrets dans un monde ultraconnecté.
Les prestations des acteurs sont toujours excellentes et emportent des points… sans oublier la chanson « Strange Game » de Mick Jagger à la voix joyeusement éraillée sur le générique !
Yves Legrand – Le 1er avril 2023
Sources Photos :
© 2023 Apple TV
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