Ensuite la réalisation du cinéaste, une nouvelle fois très plate dans les moments où elle devrait plutôt nous émouvoir sur les difficultés éprouvées par le personnage campé par Ben Affleck. Le basketball, sert lui à nouveau de toile de fond pour parler de thématiques beaucoup plus humaines comme le deuil, l’absence et comment continuer à avancer malgré les embûches de la vie.
Cependant tout cela est amené comme un cheveux sur la soupe et le metteur en scène déroule son récit sans panache et sans finesse pour accrocher un spectateur qui peut largement regarder le long métrage d’un œil distrait.
Certes les séquences sur les entrainements et les rencontres sont très joliment filmées mais dans une réalisation très théâtrale et sans réelle authenticité.
Malgré le scénario du très doué Brad Ingelsby (« Les Brasiers de la Colère »), Gavin O’connor ne sait pas trop comment offrir fluidité et empathie à son film, tout est cousu de fils blancs et le spectateur anticipe à vitesse grand v chaque rebondissement.