Critique « Fury » (2014) : Le nerf de la guerre.
« Fury » est le cinquième long métrage de David Ayer, une plongée réaliste dans le carnage de la deuxième guerre mondiale. La critique ici.
Un bon coup de pied dans la ruche !
Dans un monde où il y a une tentative d’hameçonnage en ligne par seconde et où les personnes âgées sont particulièrement vulnérables ; « The Beekeeper » est la réponse. Le nouveau film de David Ayer offre l’occasion à Jason Statham de faire regretter leurs crimes à de tels fraudeurs !
Notre critique a mis les doigts dans le pot de miel !
Synopsis :
The Beekeeper ou Le gardien (en VF) est un agent à la retraite, qui vit paisiblement dans la grange d’une dame âgée Eloise Parker (Phylicia Rashad), « la seule personne qui ait jamais veillé » sur cet homme qui , comme un clin d’oeil est devenu apiculteur .L’histoire commence lorsque la retraitée est victime d’une arnaque internet et se fait dérober l’argent de tous ses comptes bancaires, y compris celui d’une œuvre de charité qu’elle dirigeait et qui comptait deux millions de dollars. L’escroc agit à partir d’un centre d’appels ultra moderne et jubile en vidant les comptes devant un parterre de jeunes téléphonistes en admiration. La malheureuse victime ne s’en remettra pas…
La ruche, c’est notre société. Le rôle des Apiculteurs (« Beekeepers ») est de la protéger, à tout prix. Voici en quelques mots le sujet du nouveau film de David Ayer (« Suicide Squad », « Bright »).
Les membres de cette organisation clandestine exercent leurs activités en dehors des lois afin de protéger le bien commun ; c’est en ces termes que s’exprime Adam Clay (Jason Statham…quand il ouvre la bouche). Le point de départ est plutôt original et met en lumière un fléau souvent ignoré : le phishing ou hameçonnage. Une technique redoutable qui consiste à obtenir du destinataire d’un courriel, d’apparence légitime, qu’il transmette ses coordonnées bancaires ou ses identifiants de connexion afin de lui dérober de l’argent.
Face à cette cybercriminalité, Adam, homme de principe, se coiffe de sa vieille casquette, comme d’autres d’un heaume, et se rend dans les bureaux des arnaqueurs afin de les réduire en cendres. Cette croisade le mènera jusqu’au sommet d’un conglomérat présidé par l’ancien directeur de la CIA (Jeremy Irons) et surtout son détestable beau-fils (Josh Hutcherson), qui utilise son entreprise de collecte de données pour voler les plus vulnérables.
Le scénario signé Kurt Wimmer (« The Expend4bles », « Salt ») offre quelques pistes intéressantes cependant mal-exploitées car l’action prime avant tout, ce qui a pour conséquence que le spectateur suit Jason Statham casser bras, jambes et tête de ses adversaires sans autre considération. Certes le personnage mentionne bien à un certain moment le bien et le mal mais le cinéphile s’exaspère devant la simple conviction d’un apiculteur en colère. On pourrait presque résumer tout cela en quelques onomatopées : BZZ, BZZ, PANG, PANG ; BOUM !
Plus sérieusement, le film de David Ayer (« Fury ») est un joli pot de miel qui ne va pas vous donner le bourdon !
Jason Statham reprend du service mais pas derrière une limousine comme dans le Transporteur, moins soutenu dans « The Beekeeper » qu’il ne l’était par François Berléand qui apportait cette note d’humour et de dérision bienvenue qui manque cruellement ici.
D’excellentes scènes d’actions à la John Wick ou Jack Reacher, un sujet qui aurait pu être mieux exploité, tout cela n’en fait malheureusement pas un nectar.
Jason Statham est l’équivalent moderne d’un film d’action avec Arnold Schwarzenegger ou Sylvester Stallone en vedette dans les années 1980 !
On ne vient voir ni « Oppenheimer » ni disserter sur les équations d’Albert Einstein… On vient y chercher cette dose d’adrénaline qu’il procure. Car comme ses prédécesseurs, le public suit l’acteur depuis « Le Transporteur » à « Opération Fortune : Ruse de guerre » en passant par « Crank », « Hobbs & Shaw » et « Un Homme en colère » et espère trouver à chaque fois des péripéties explosives : sur ce plan, « The Beekeeper » ne déçoit pas.
Yves Legrand – Le 7 février 2024
Sources Photos :
© 2024 The Searchers
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