Critique de « Mon Inconnue » (2019) – L’amour est une équation à… une inconnue.
Après « Comme des frères » Hugo Gélin revient avec une très jolie fable dans la lignée d’« un jour sans fin » ou de « Family man » Notre critique sans spoiler ici.
Attention aux trous de balles !
Après avoir vengé son chien puis retourné le monde clandestin qu’il quitta jadis dans le premier volet, véritable surprise qui avait mis le feu au Box-Office, John Wick était de retour dans un second volet plus sombre, plus prenant dans lequel l’Élu de « Matrix » voyait sa tête mise à prix. Nous retrouvons donc notre tueur à gage préféré en très mauvaise posture dans ce troisième volet intitulé « Parabellum ».
Quand on se penche sur les critiques du premier puis du second chapitre de la saga, le ton des critiques a changé intrigué sans doute par la patiente constitution de l’univers décalé de cette confrérie de tueurs.
Vous en vouliez plus ? Vous vouliez des réponses à certaines de vos interrogations ? Et bien dirigez-vous sans attendre vers la salle obscure la plus proche car l’univers s’élargit et s’assombrit…Notre avis sans vous divulgâcher la suite (Eh oui ! On suit le dictionnaire mis à jour au plus près !)
Synopsis :
Nous avions quitté ce cher John (Keanu Reeves) en plein Central Park, avec les deux heures d’avance avant son excommunication effective accordées par Winston le patron du Continental Hôtel (Ian McShane). La folle aventure du chapitre 3 Parabellum peut commencer…tic … tac, tic… tac…
Troisième et peut-être dernier volet de la saga « John Wick », en attendant peut-être une série dérivée, toujours réalisé par Chad Stahelski et scénarisé comme les deux précédents par Derek Kolstad, le film est certain de rencontrer son public. Cette cohérence de direction permet à cet univers décalé et extrêmement violent de créer sa légende.
Terriblement chaud malgré un New York sombre, pluvieux et anxiogène à souhait John Wick fuit mais il ne nous laisse pas le temps de nous interroger ; l’action n’attend pas et les scènes de gunfight s’enchaînent s’emballent toutes plus hallucinantes les unes que les autres dans lesquelles chaque objet est potentiellement une arme létale. Une promesse tenue tellement cette première demi-heure est en tout point prodigieuse.
Vous croyez avoir tout vu ? Vous êtes très loin du compte ! Là où d’autres auraient surfé sur le « déjà vu » , ce chapitre 3 innove et de quelle manière… D’abord par la complexité des chorégraphies, qui atteint ici un degré inédit dans le genre, le film s’évertuant perpétuellement à en mettre plein la vue de façon surprenante afin de renouveler leur rythme. Ensuite par la rencontre et les scènes entre John et Sofia (sublime Halle Berry) seront très vite des moments d’anthologie mais nous ne pouvons vous en dire plus ce serait vous priver de « moments iconiques ».
Tous les acteurs jouent leur partition avec jubilation (Anjelica Huston et Marc Dacascos notamment) voire un subtil cabotinage (Ian McShane, Laurence Fishburne et Lance Reddick) mais tous concourent à faire de l’univers « John Wick » une réalité (alternative).
Nous regretterons cependant, un scénario au abonné absent et un rythme pas toujours en adéquation avec ses scènes d’action. Tout cela fait que nous lui préférons toujours son prédécesseur. La faute également à un équilibre pas toujours bien ficelé, un récit trop poussif et qui se perd dans les méandres de l’approfondissement de son univers.
On tient peut-être avec « Parabellum » l’épisode le plus incroyablement spectaculaire et revigorant de la franchise mais faute d’un bon arc narratif, celui-ci ne se hisse malheureusement pas en tête des meilleurs opus de la saga.
De superbes paysages, des décors soignés, une mise en scène intelligente, des scènes de combats à couper le souffle et un sens de l’éclairage interpellant ainsi qu’une mise en abîme soignée ; « John Wick : Parabellum » est une pure décharge d’adrénaline jouissive, décomplexée et fun entre le thriller hard boiled et le cartoon Rated-R qui compense son manque de scénario par une générosité dans l’action contagieuse.
Note : 6,5/10
Yves Legrand– Le 17 mai 2019
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