
Critique de La Casa de Papel – Braquage à l’espagnol.
Braquage à l’espagnol La Casa de Papel Apparu en toute discrétion sur Netflix en novembre
Mon vieux père, ce héros (méconnu) !
Ne jamais dire jamais ; semble être le crédo des acteurs des films d’action. Après Sylvester Stallone (« Tulsa King ») c’est au tour d’Arnold Schwarzenegger de s’intéresser à la série TV avec « Fubar ».
Notre avis va tenter de vous faire « la totale » !
Synopsis :
Luke Brunner (Arnold Schwarzenegger) est un vieux routier de la CIA. Il aspire à prendre sa retraite et à reconquérir Tally, son ex-femme (Fabiana Udenio) . L’agence le pousse à accepter une dernière mission, exfiltrer un agent qui va être démasqué mais quelle n’est pas sa surprise de découvrir qu’il est envoyé au Guyana sauver sa propre fille Emma (Monica Barbaro). Le choc est rude pour chacun de s’apercevoir qu’ils se sont mentis toutes ces années et réalisent qu’ils ne savent rien l’un de l’autre. La CIA voudrait les associer pour retrouver Boro (Gabriel Luna) un marchand d’armes (nucléaires) qui menace le monde entier.
L’idée à la base de cette série n’a rien d’original, largement inspirée de « La Totale » de Claude Zidi (1991) et de son adaptation américaine « True Lies » (1994 avec Schwarzy et Tom Arnold qui apparaît dans un épisode) signée James Cameron qui vient aussi de faire l’objet d’une déclinaison en série cette année (« True Lies » : pour le meilleur et pour le pire avec Steve Howey et Ginger Gonzaga).
Seule différence notable par rapport au film d’il y a déjà trente ans, le mensonge ne concerne plus un couple mais une famille ce qui amplifie les oppositions père/fille puisque c’est plus d’un quart de siècle de dissimulations et de ressentiments à digérer (d’où l’arrivée d’un psy dans l’équation).
L’acteur s’amuse et surjoue le super-papy dépassé par les femmes d’aujourd’hui ce qui fait du vieux Terminator le héros malgré lui d’une série soit-disant d’action mais à la réalisation plutôt empruntée et aux punchlines machistes anachroniques.
En voulant renouer avec la veine humoristique du film d’espionnage originel mais en y incorporant des idées plus modernes comme la LGBT+ bourrue (l’humoriste Fortune Feimster), l’agent secret séducteur bodybuildé (Travis Van Winkle vu dans « The Last Ship ») ou encore Barry (Milan Carter) le black geek qui a du mal à séduire les filles et enfin Carter (Jay Baruchel) le petit ami de sa fille qui parle pour ne rien dire, la série dresse une galerie de personnages secondaires caricaturaux et malheureusement « déjà vus »!
Délayée en huit épisodes de plus ou moins cinquante minutes là où six auraient suffi, l’intrigue s’apprécie mais sans dramatisation excessive, trop occupée à une autodérision qui élève les films de Johnny English à briguer l’Oscar de la comédie d’espionnage !
« FUBAR » est un acronyme anglais utilisé par les soldats américains durant la seconde guerre mondiale qu’on pourrait traduire par : foutu au point de ne plus être identifiable !… Ici on n’en est pas loin même si le cliffhanger final laisse présager d’une deuxième saison que nous espérons moins verbeuse et plus dynamique.
Arnold fait tout doucettement son âge et même s’il manie son cigare avec habileté, son néerlandais et son allemand sans trop de soucis, l’idée de le laisser s’auto parodier n’était sans doute pas la meilleure.
Même si son interprétation dans « True Lies » était excellente, il avait alors une partenaire de choix en la personne de Jamie Lee Curtis.
Terminator un jour, Terminator toujours !
Yves Legrand – Le 1er juin 2023
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