Synopsis :
Dans un futur alternatif, aux environs de l’an 2200. La Terre n’est plus habitable après des années de guerre nucléaire entre l’église des Mithraic, qui vénère le Dieu Sol, et des rebelles athées, qui ne croient pas en un être supérieur. Des vaisseaux sont envoyés vers une exo-planète nommée Kepler-22b. La navette des athées arrive en premier sur ce caillou inhospitalier mais habitable à 587 années-lumière de la Terre. Deux androïdes non croyants, Mother (Amanda Collin) et Father (Abubakar Salim) vont s’établir et donner naissance à six enfants issus d’embryons humains et tenter de créer une toute nouvelle civilisation, sans religion, sur ce monde peu accueillant…
Aux manettes d’ un casting très international, Ivy Wong, Abubakar Salim, l’Australien barbu Travis Fimmel (Ragnar dans la série « Vikings ») , la Danoise Amanda Collin , l’Irlandaise Niamh Algar (« Calm with horses ») ou encore Matias Varela (qu’on verra bientôt dans « 477 days ») ; Aaron Guzikowski (qui fut le scénariste du « Prisoners » de Denis Villeneuve) est l’excellent auteur de cette histoire d’anticipation envoûtante qui pose bien des questions métaphysiques sur la survie des espèces, l’athéisme et l’obsession du Divin, sans parler de l’humanisation extrême d’androïdes devenus géniteurs.
Une multitude des thèmes chers à la science-fiction qui ne pouvaient que trouver un large écho chez Ridley Scott. Des thèmes que le réalisateur avaient déjà traités sous diverses formes tant dans « Prometheus », que dans « Blade Runner ».