De notre point de vue et sans divulgâcher l’intrigue, nous pourrions dire que deux visions du long métrage sont possibles ; celle qui veut illustrer la vie d’un homme de Foi qui a fait du combat contre le Mal sa raison d’être ce qui nous amène en sortant de projection à relire ses écrits et à se pencher sur ses réflexions (cette démarche est un succès pour le film !).
L’autre serait de n’y voir qu’un énième film d’horreur de série B où le démon tente de gagner la partie face au Bien ce qui serait un peu réducteur au vu des autocritiques et autres confessions que le prêtre émet de ci de là.
En postface du générique de fin, on relate la carrière du père Amorth et on termine par ces mots : « les livres sont biens » ! Nous aurions envie de paraphraser et de dire : le film est bien !
La cote ne reflète peut-être pas tout à fait la critique mais nous pensons qu’il y avait moyen de faire beaucoup mieux avec un tel sujet, tant du point de vue musical que de la mise en scène.
Au final, c’est Russel qui sauve la note ! Amen !
Yves Legrand – Le 23 avril 2023