L’ampleur du massacre est à la hauteur de ce qui semble présenté comme le dernier chapitre du destin du tueur. Ce quatrième chapitre s’offre aussi pas mal de références à ses prédécesseurs ; du fidèle ami à quatre pattes à la baston dans une boîte de nuit où le DJ joue des musiques entendues dans le premier chapitre en passant par la guérilla dans un mini musée d’art constellé de murs de verre colorés qui ne demandent qu’à être détruits ! 

L’univers dans lequel évolue John Wick est désormais si décalé de notre réalité qu’aucune force de police ne vient jamais interférer avec le monde criminel régi par la Grande Table. Des tueurs le traquent aux quatre coins du monde parmi lesquels on retrouve Caine, son ami aveugle, obligé de l’exécuter au nom de la Table (Donnie Yen incarne ici un rôle assez semblable à celui qu’il avait dans « Rogue One A Star War story »). Chaque acteur joue sa partition avec efficacité et parfois férocité que ce soit Scott Adkins surprenant en parrain ventripotent ou la chanteuse Rina Sawayama excellente pour ses débuts au cinéma en concierge du Continental d’Osaka.