Publicités

Retour dans l’arène de la mort

Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur

La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est un préquel de la dystopique saga Hunger Games centré sur la jeunesse tourmentée du jeune Coriolanus, le futur Président Snow !

Notre critique vous invite à la balade du (re)nouveau game !

Critique : « Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur » (2023) :Retour dans l'arène de la mort ! - ScreenTune
© 2023 Lionsgate & Belga Films

Synopsis :

Le jeune Coriolanus (Tom Blyth) est le dernier espoir de sa lignée, la famille Snow autrefois riche et fière est aujourd’hui tombée en disgrâce dans un Capitole d’après-guerre. À l’approche des 10ème Hunger Games, il se voit assigné à contrecœur d’être le mentor de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), une tribut originaire du District 12, le plus pauvre et le plus méprisé de Panem. Le charme et les chants de Lucy Gray ayant captivés le public, le jeune Snow y voit l’opportunité de changer son destin, et va s’allier à Lucy pour faire pencher le sort en sa faveur. Luttant contre ses instincts, déchiré entre le bien et le mal, Snow se lance dans une course contre la montre pour survivre et révéler de Lucy et de lui qui est l’oiseau chanteur et qui est le serpent…

Critique : « Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur » (2023) :Retour dans l'arène de la mort ! - ScreenTune
© 2023 Lionsgate & Belga Films

Il y a onze ans, le monde découvrait la saga « Hunger Games » et son héroïne Katniss Everdeen, faisait de la jeune Jennifer Lawrence une star. Trois ans après la sortie en librairies du roman de Suzanne Collins, « La Ballade du Serpent et de l’Oiseau chanteur », ce premier spin-off de la saga dystopique sort sur les écrans. Le long métrage nous plonge 64 ans avant la révolution menée par Katniss dans la jeunesse d’un des personnages principaux des premiers opus : le tyrannique Président Snow (incarné par Donald Sutherland). 

Critique : « Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur » (2023) :Retour dans l'arène de la mort ! - ScreenTune
© 2023 Lionsgate & Belga Films

Francis Lawrence, qui avait déjà signé les trois derniers volets (2013, 2014, 2015) est encore aux manettes de ce cinquième film. Au casting, l’excellent comédien britannique Tom Blyth (« Billy the kid » série en 2022, « The Gilded Age » série en 2022) prête ses traits au jeune Coriolanus Snow, Rachel Zegler, révélée par « West Side Story » de Steven Spielberg incarne Lucy tandis que Hunter Schafer (« Euphoria ») est Tigris Snow, la cousine de Coriolanus. Ce personnage apparaît déjà dans « Hunger Games : La Révolte partie 2 » sous les traits d’Eugenie Bondurant.

Critique : « Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur » (2023) :Retour dans l'arène de la mort ! - ScreenTune
© 2023 Lionsgate & Belga Films

Dans des seconds rôles importants, on retrouve la multi récompensée, Viola Davis La couleurs des sentiments » en 2011, « Air » en 2023) dans le rôle de la cruelle et brillante Docteur Volumnia Gaul, la créatrice des jeux de la 10e édition des Hunger Games quant à Peter Dinklage (« Game of Thrones » 2011-2019, « I care a lot » en 2020) il incarne Casca Highbottom, le diabolique doyen de l’Académie, une sorte de Richelieu Luthérien tout de noir vêtu. Enfin, Lucretius Flickerman, le présentateur des Jeux et ancêtre de Caesar Flickerman (Stanley Tucci) est incarné par Jason Schwartzman (« AsteroÏd City » en 2023 ). 

Critique : « Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur » (2023) :Retour dans l'arène de la mort ! - ScreenTune
© 2023 Lionsgate & Belga Films

Surprise ! L’adaptation, bien qu’extrêmement fidèle, surpasse largement le livre de Suzanne Collins grâce à une mise en scène classique, mais maîtrisée de Francis Lawrence. Le film, quoiqu’un peu long (2h38) propose une immersion totale et très documentée dans l’univers de Panem.

Construit en trois chapitres riches de contrastes, il se focalise sur le point de vue de Coriolanus Snow, futur grand méchant de la saga, il dévoile au spectateur comment un jeune héros idéaliste et naïf porte en lui les prémices d’un monstre en devenir. 

NOTE :

0 /10

Bien scénarisé et joliment mis en scène, ce prequel de la saga surpasse même le livre et a tout pour plaire à un nouveau public jeune avide d’aventures.

Les deux acteurs principaux portent le poids du film et livrent d’excellentes performances ; physiques pour Tom Blyth et vocales pour Rachel Zegler bien soutenue par la musique composée par James Newton Howard. Décors imposants (entre autres à Berlin), effets spéciaux (parfois un peu kitch) contribuent à une immersion réussie dans l’univers de Panem.

Au rayon des bémols, il y a la durée du film et quelques choix un peu simplistes.

Yves Legrand – Le 12 novembre 2023

Sources Photos : 

© 2023 Belga Films

Vous pourriez aussi aimer :

Critique « Scream 6 » (2023) : Escapade urbaine pour Ghostface - ScreenTune

Critique « Scream 6 » (2023) : Escapade urbaine pour Ghostface

Revoici Ghostface, l’alias préféré du film d’horreur à peine une année après un « requel » plutôt sympa.

Nous quittons Woodsboro pour le plus urbain des terrains de jeux : la ville de New York ! « Ghostface », va-t-il briller là où Jason « Vendredi 13 » a coulé comme une pierre à la fin des eighties ?

Notre avis va-t-il faire hurler ?

Lire plus »
Critique « Air » (2023) : Just Do It ! - ScreenTune

Critique « Air » (2023) : Just Do It !

Avec « Air » disponible sur Prime Video, Ben Affleck revient à la réalisation pour nous raconter la course à la signature du légendaire Michael Jordan par Nike.

Notre critique ne va pas tâter de la balle orange mais plutôt de la chaussure et pas n’importe laquelle, la Air Jordan dans un feel good movie classique mais bien chaussé !

Lire plus »

contact.screentune@gmail.com