Publicités

AI ou IA ? À chacun son choix !

BLUE & COMPAGNIE (2024)

Très attendu, le film de John Krasinski « Blue et Compagnie » sort ce mercredi 8 mai 2024 en salles. Mixant le réel et le dessin animé, il donne vie aux amis imaginaires de notre enfance.

Notre critique replonge dans les souvenirs de nos jeunes années.

Critique « Blue et compagnie » (2024) : AI ou IA ? À chacun son choix ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Belgium

Synopsis :

Bea (Cailey Fleming), une jeune fille, découvre qu’elle a la capacité de voir et de parler aux amis imaginaires abandonnés par les enfants qu’ils ont accompagnés et aidés par le passé. Elle réalise alors que Cal (Ryan Reynolds), son voisin, possède la même aptitude qu’elle. Ils vont alors se lancer ensemble dans une aventure magique pour tenter de reconnecter chacun à l’ami imaginaire qu’il a délaissé.

Sans vraiment faire de bruit, John, Krasinski construit avec talent et efficacité sa carrière de réalisateur. Après « Sans un bruit » (2018) et « Sans un bruit 2 » (2021) il nous propose cette fois « IF » (2024) un conte philosophique dont il est aussi le scénariste.

Critique « Blue et compagnie » (2024) : AI ou IA ? À chacun son choix ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Belgium

Une fois encore, c’est l’imaginaire qui est convoqué ; après l’ours négligé puis abandonné de « Imaginary » (2024) réalisé par Jeff Wadlow, « Harvey », le lapin imaginaire de James Stewart (1950) ou encore « Monstres et Compagnie » (2002) dont le titre français sonne comme un copier-coller.

Dans ce film, contrairement à une croyance répandue, les amis imaginaires existent bel et bien… Ils ont juste été oubliés par les enfants devenus adultes. Produit de l’imagination des enfants, particulièrement entre 3 à 5 ans, ce phénomène est tout à fait normal et touche deux enfants sur trois. Loin d’être inquiétante, l’apparition d’un tel ami est un signe d’imagination et de créativité.

Critique « Blue et compagnie » (2024) : AI ou IA ? À chacun son choix ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Belgium

Développé par Krasinski et Reynolds, « Blue & Compagnie » ne révolutionne pas le genre et pioche allègrement dans le bestiaire des animaux fantastiques ; de Blue, assez semblable à Jacques Sullivan dans « Monstres et Cie » au petit dragon proche de celui de Shrek. Quant au scénario, il ne brille pas non plus par son originalité ; le père est hospitalisé avec des soignants idéalisés et une gamine qui ne va jamais à l’école… 

Critique « Blue et compagnie » (2024) : AI ou IA ? À chacun son choix ! - ScreenTune
© 2024 Sony Pictures Belgium

Toutefois, les créatures des films Pixar et les amis imaginaires de « Blue & Compagnie » ont en commun une excellente animation et modélisation tout comme une splendide photographie due à Janusz Kamiński (le chef opérateur fétiche de Steven Spielberg) sans oublier une bande originale composée par Michael Giacchino.  

Quant au mélange avec les personnages réels, il est d’un excellent niveau et rappelle volontiers le mythique « Qui veut la peau de Roger Rabbit » (Who Framed Roger Rabbit) réalisé par Robert Zemeckis (1988).

NOTE :

0 /10

« Blue & Compagnie » s’apprécie comme une réconfortante rêverie sur ce qu’apportent les amis imaginaires (ou non) tout au long d’une vie. Et SI… (If) … sans rien révolutionner, sans faire de bruit, John Krasinski (Jack Ryan) nous faisait du bien !

Yves Legrand – Le 7 Mai 2024

Sources Photos : 

© 2024 Sony Pictures Belgium

Vous pourriez aussi aimer :

contact.screentune@gmail.com