Au même moment, la nouvelle acquisition du fondateur de la marque à la pomme change de nom et devient Pixar. Si elle portait déjà le même sobriquet qu’à l’heure actuelle, on était encore loin des grands succès en salle. En effet, Pixar se spécialisait alors dans la production de matériel informatique haut de gamme dont le produit principal était le Pixar Image Computer, un système essentiellement vendu à des organismes gouvernementaux et au secteur médical, bien que l’un des principaux acheteurs était… Disney.
Mais face au succès plus que dérisoire de ses ordinateurs et les faibles ventes qui risquaient de mettre la société en péril, l’entreprise chercha à se diversifier. Par l’intermédiaire d’un de ses employés John Lasseter, qui avait pendant longtemps créé de courtes démonstrations d’animation telles que « Luxo Jr. » pour montrer les capacités de l’appareil, elle revint à ses premières amours, l’animation.
Le département animation fut alors fondé par Lasseter et se mit à produire des spot publicitaires animées créée par ordinateur pour des entreprises extérieures. Avec des techniques toujours plus perfectionnées, Pixar connu pour la première fois le succès avec des publicités pour des marques telles que Tropicana, Listerine et Life Savers.
Ces premiers succès ont coïncidé à un rapprochement avec Walt Disney Feature Animation, l’un des studios phares de l’entreprise aux grandes oreilles. Une fructueuse collaboration va voit alors le jour entre les deux entités jusqu’à l’acquisition totale de Pixar par Disney en 2006.
Entre temps, les deux société s’étaient déjà engagées l’une envers l’autre ; en mai 1991, après de nombreux licenciements dans son département informatique, Pixar signe un contrat de 26 millions de dollars avec Disney pour produire trois longs métrages d’animation. C’est ainsi qu’en 1995 sorti « Toy Story » dont l’incroyable succès poussa les décideurs de chez Disney à signer un nouveau contrat pour cinq films supplémentaires étalés sur dix années et à racheter 5 % du capital de Pixar.