De même, on remarque que la participation de Robert Rodriguez est abordée sans fard par ce dernier, qui se présente comme désireux de s’effacer au maximum devant la vision de James Cameron.
Comment retrouver la sensation de célérité guerrière de l’œuvre originale ? Une question fondamentale, auquel « Alita » répond de la meilleure des manières, en auscultant les problématiques de captation humaine, ou comment retranscrire le jeu, émotionnel et physique, des comédiens, mais également en posant la question de la direction artistique. On revient ainsi avec quantité de détails sur la création des costumes, notamment des corps artificiels du personnage principal.
Enfin, les aficionados seront heureux de poser les yeux sur les travaux préparatoires datant de 2005, qui permettent de constater que si Rodriguez a sûrement apporté quelques touches bis et chaleureuses au récit, il en a clairement respecté les orientations, et opéré plus un resserrement qu’une réinvention.
De joli bonus pour une belle édition DVD.