Né le 14 mars 1933 à Londres, Maurice Joseph Micklewhite est dès son plus jeune âge un passionné de cinéma mais ne débutera cependant une carrière cinématographique qu’à trente et un ans. Mais une carrière qui ne connaît depuis plus aucun temps mort, forte de plus 140 films, qui ont rapporté plus de 7,8 milliards de dollars américains au box-office Mondial, dont sept parmi le Top 100 du British Film Institute. Issu d’une famille pauvre, le jeune Michael vit d’abord dans le quartier Londonien de Southwark, puis sa famille déménage dans le comté de Norfolk pendant la Seconde Guerre mondiale.
A 18 ans, il incorpore la British Army et est déployé en Allemagne puis part combattre en Corée en 1952. A son retour en Angleterre, il exerce des petits boulots et se produit dans des pièces de théâtre. Il prend un nom de scène, Michael Caine, en référence au film « Ouragan sur le Caine » (1954). Sa première apparition au cinéma est comme un clin d’œil puisque le film s’intitule « Commando en Corée » (Julian Amyes 1956).
Après une quinzaine d’apparitions au cinéma, Michael Caine atteint enfin le haut de l’affiche dans l’excellent « Zoulou » (1964) de Cy Endfield. L’année suivante, il interprète Harry Palmer, un agent secret au comportement à l’opposé de James Bond dans « Ipcress, danger immédiat » (1965), film d’espionnage qui connaîtra deux suites « Mes funérailles à Berlin » et « Un cerveau d’un milliard de dollars ».
Auréolé du Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie pour « L’Education de Rita » en 1984 et de l’Oscar du meilleur acteur également dans un second rôle 19 pour « Hannah et ses sœurs » (1987); Michael Caine a aussi reçu la Coquille d’argent du meilleur acteur pour son rôle dans « Blood and Wine » et le Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie pour « Little Voice » (1999) et obtient encore l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour « L’Oeuvre de Dieu, la Part du Diable » en 2000. Et pour être complet c’est en juillet 2016, qu’il devient enfin officiellement « Michael Caine ».