
Critique de « Justice League » (2017) – (In)Justice : Vous ne sauverez pas le film ensemble !
(In)Justice :Vous ne sauverez pas le film ensemble ! Justice League Nous y voilà !
Espions Déjantés !
Revoilà déjà Guy Ritchie après « Opération Fortune » et « The Covenant », le cinéaste est déjà de retour avec « The Ministry of Ungentlemanly Warfare » ou en VF « Le Ministère de la Sale Guerre » adapté du roman éponyme de Damien Lewis.
Un film d’action comique qui tente de capturer l’essence des « Inglorious Basterds » de Tarantino dans une comédie d’action porté par Henry Cavill que le cinéaste retrouve après « Agents Très spéciaux – Code U.N.C.L.E ».
Le long métrage parvient-il à se démarquer dans le genre des films de guerre et son bide au Box-Office est-il justifié ?
Synopsis :
Composée d’une équipe hétéroclite de voyous et de francs-tireurs, une unité de combat ultrasecrète utilise des techniques non conventionnelles pour neutraliser la flotte de sous-marins allemands d’Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.
Guy Ritchie qui a toujours été reconnu pour son montage dynamique et ses dialogues percutants, livre ici une comédie d’action divertissante mais inégale. En effet, nous sommes très loin des envolées lyriques de « Snatch » ou du dynamiste de « Agents Très spéciaux Code U.N.C.L.E ».
Le film manque de la subtilité et de la violence stylisée qui caractérisent les œuvres de Tarantino, or si on analyste les bandes annonces, « Le Ministère de la Sale Guerre » se vendait comme tel. Le cinéaste de « The Covenant » ne parvient jamais à rendre aucune scène vraiment mémorable (reste bien l’attaque de la base allemande pour aller récupérer le personnage interprété par Alex Pettyfer) mais globalement, l’ensemble reste peu marquant.
Cependant, le réalisateur de « Un homme en colère » démontre encore une fois son habileté à manier l’art du montage avec un rythme soutenu et des scènes d’action lisibles et inspirées pour nous faire passer un agréable moment.
Henry Cavill incarne le Major Gus March-Phillipps, supposé avoir inspiré James Bond. Sa performance est solide, démontrant qu’il pourrait éventuellement reprendre le flambeau de Daniel Craig.
D’ailleurs, la scène où il rencontre Ian Fleming (joué par Freddie Fox) est un clin d’œil sympathique mais manque quand même de subtilité. Alan « Jack Reacher » Ritchson, alias Anders « The Dutch Hammer » Lassen, brille par sa performance énergique et son humour. Habitué des rôles musclés, il apporte une touche unique avec son arc et ses petites lunettes, ajoutant une dimension comique et badass qui nous font apprécier un peu plus le film.
Le film est basé sur des événements réels de la Seconde Guerre mondiale, où une équipe de guerriers secrets menée par Churchill entreprend des missions audacieuses contre les nazis. Le scénario s’inspire de l’opération Postmaster, visant à détruire les approvisionnements des U-boats allemands. Malgré une histoire aussi incroyable que vraie, le long métrage n’exploite pas pleinement son potentiel, manquant de profondeur dans le développement de son scénario et de ses personnages.
Guy Ritchie, connu pour son style distinctif, livre un film rythmé avec un montage dynamique et des scènes d’action bien orchestrées. Cependant, la cadence rapide de production du réalisateur, mettant en scène un film tous les six mois, se ressent dans le manque de finesse du scénario (surtout après le très sympa « The Covenant »).
Les dialogues, bien que parfois amusants, ralentissent l’action par moments, et le film oscille entre une comédie légère et un drame historique sans trouver un ton cohérent.
Bien que « The Ministry of Ungentlemanly Warfare » (ce titre est vraiment trop long) ou en VF « Le Ministère de la Sale Guerre » offre un bon moment, il ne restera pas dans les mémoires. Aussitôt vu, aussitôt oublié !
Guy Ritchie livre un film plaisant mais inégal, qui aurait gagné à être plus fouillé. Si vous êtes fan des films de guerre, ce film offre un divertissement agréable sans atteindre les sommets des classiques du genre tels que « Les Canons de Navarone » ou « Les Douze Salopards ».
– 2 points pour la mise en scène et les scènes d’action généreuses.
– 2 points pour le casting qui semble s’amuser et prendre du plaisir à zigouiller des soldats allemands.
– 2 points pour l’histoire, même si le film patine par moments avec des dialogues trop plats et longs. Un contexte historique plus développé aurait permis de mieux s’immerger dans le récit de cette mission suicide.
Gageons que Guy Ritchie réussisse son prochain film, « In the Grey » encore avec Henry Cavill et Jake Gyllenhaal.
Julien Legrand – le 19 juillet 2024.
Sources Photos :
© 2024 LionsGate
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