
Critique « The Irregulars » (2021) : Des scénarii de qualité assez irrégulière !
Avec « The Irregulars », Netflix revisite totalement les personnages et l’univers de Sherlock Holmes en y ajoutant une dose de surnaturel. Critique.
Le monde de l’improbable bruit !
Initialement programmé en 2019, « Chaos Walking » arrive enfin sur les écrans. Notre avis sur ce « Nouveau Monde » qui réserve bien des surprises qu’on ne va vous divulgâcher qu’un minimum…Chuuut !
Synopsis :
Dans un futur proche, sur une planète colonisée par les humains. Le village de Todd Hewitt (Tom Holland) n’est habité que par des hommes, et tous sont soumis au « Bruit », une mystérieuse force qui révèle l’intégralité de leurs pensées aux autres. Viola (Daisy Ridley), une jeune femme est la seule survivante d’une navette de reconnaissance de la seconde vague de colons qui s’écrase près d’une ferme de ce village, Todd est le seul à pouvoir l’aider à survivre et à entrer en contact avec les siens. Il jure de la protéger, mais pour réussir, il va devoir révéler sa force intérieure et percer les sombres secrets qui étouffent son monde…
Un temps proposé à Robert Zemeckis mais finalement réalisé par Doug Liman (« La mémoire dans la peau », « Edge of Tomorrow ») à partir d’un scénario de Patrick Ness et Christopher Ford. « Chaos Walking » était en développement depuis longtemps. Annoncée à l’origine en 2011, l’adaptation cinématographique, basée sur le premier livre de la trilogie « Chaos Walking » de Patrick Ness, a été plusieurs fois révisée et n’a été filmée qu’en 2017. Les reprises et le calendrier de tournage des stars Tom Holland (« Spider-Man : Far-From home ») et Daisy Ridley (Star Wars 7, 8, 9) ont encore retardés le film enfin achevé avec plusieurs reshoot sous la direction de Fede Álvarez (« Don’t Breath ») sans l’avis de Doug Liman (jamais une bonne idée). Finalement destiné aux salles obscures pour 2020 avant que la pandémie en décide autrement…
En l’an 2257, les humains ont abandonné la Terre et une première vague de colons s’est installé sur une nouvelle planète qui afflige les hommes d’un mal étrange appelé le « Bruit ».
Un phénomène étrange qui permet à tout un chacun d’entendre toutes les pensées émises. Todd Hewitt (Tom Holland) est le plus jeune homme vivant dans une colonie appelée Prentisstown, dirigée par l’infâme maire Prentiss interprété par l’excellent Mads Mikkelsen (« Star Wars : Rogue one », « Drunk », « Polar »). La distribution compte également Cynthia Erivo (« Pinocchio » de Zemeckis 2022), Demian Bichir (« Godzilla vs Kong ») ou encore Nick Jonas (« Midway » , « Jumanji »1, 2, et bientôt 3).
L’arrivée d’un rescapé (féminin) d’une navette d’exploration de la seconde vague va bouleverser la vie de Todd et les certitudes qu’il a sur « son » monde (certains éléments n’étant pas sans évoquer « La planète des singes » avec Charlton Heston en 1968).
Malgré un casting alléchant et l’aura de son duo très Teen movie, aucun acteur ne brille vraiment et la dystopie proposée ne réinventera pas le genre ; la faute à des dialogues et des choix narratifs mollassons. Le sujet intéressera un public avide de nouveauté et de monde alternatif : les effets spéciaux et l’univers proposés sont intéressants, et après dix ans de (ré)écriture, de production et de (re)tournage, le film bénéficie d’une sortie bien méritée.
Espérons qu’un certain succès public permettra de finaliser sous peu une trilogie cohérente.
Yves Legrand – Le 3 août 2021
Sources Photos :
Avec « The Irregulars », Netflix revisite totalement les personnages et l’univers de Sherlock Holmes en y ajoutant une dose de surnaturel. Critique.
Avec OSS117 : Alerte rouge en Afrique noire, Nicolas Bedos reprend le flambeau de Michel Hazanavicius et entraîne Jean Dujardin en Afrique sur les traces de Pierre Niney.
Avec « Benedetta », Paul Verhoeven retrouve son terrain de prédilection en adaptant l’ouvrage Sœur Benedetta portée par Virginie Efira, entre sainte et lesbienne de l’historienne américaine Judith C. Brown. Critique !
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