Portrait : Natalie Portman
De « Léon » à « Black Swan » en passant par la saga « Star Wars », retour sur la carrière rondement menée de la sublime Natalie Portman.
Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine…
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Dire que la saga initiée par George Lucas a marqué l’histoire du cinéma serait presque un doux euphémisme, tout le monde ou presque, fan ou non-fan a un jour ou l’autre été touché par la saga intergalactique. Que cela soit pour ses effets spéciaux, sa mythologie, ses personnages ou encore pour les cultissimes mélodies signées John Williams ; la saga « Star Wars » fait indéniablement partie de la Pop Culture et du paysage cinématographique à tout jamais.
Rien de bien étonnant que Disney ait voulu capitaliser sur la marque et cet amour pour renflouer ses caisses après le rachat de Lucafilm à ce bon vieux George.
Aujourd’hui la rédaction de ScreenTune fait le bilan de toutes les productions de cette galaxie lointaine du pire au meilleur. Préparez-vos sabres lasers, fiez-vous à votre instinct car nous allons créer des perturbations dans la force.
11. « Star Wars, épisode VIII : Les Derniers Jedi » de Rian Johnson (2017) :
Le film : Les héros du Réveil de la force rejoignent les figures légendaires de la galaxie dans une aventure épique qui révèle des secrets ancestraux sur la Force et entraîne de surprenantes révélations sur le passé…
L’épisode peut-être le plus controversé et celui qui pour nous ressemble le moins à un Star Wars. Rian Johnson tente de détourner tous les codes de la saga en proposant un épisode qui s’éloigne diamétralement des bases de cette nouvelle trilogie posées par l’épisode VII de J.J Abrams. Au final, un projet hybride, culotté mais qui divise.
Les plus : Visuellement très réussi, ce huitième épisode propose ce qui se fait de mieux en matière d’effets spéciaux. Le traitement des couleurs et l’omniprésence du rouge offre un charme indéniable à un épisode charnière de la nouvelle trilogie initiée par Disney.
Les moins : Inconsciemment nous espérions un épisode de transition aussi réussi que « L’Empire contre-attaque » et également prendre une claque monumentale. Pourtant le plus gros défaut de cet épisode VIII se sont bien ses personnages. La plus grande qualité de la saga a toujours été de proposer des personnages hauts en couleur. Or ici, certains errent sans but ni objectif (coucou Finn et Rose), d’autres complétements sous-exploités (Phasma, Maz et le grand perdant Snoke « oui la douleur et le sentiment de trop peu est toujours là »). Qui y plus est, le rythme est incroyablement lent et on est bien face à un épisode de transition qui fait du surplace.
Un gros rendez-vous manqué et on ne peut toujours pas pardonner la scène de Léa en mode Superman dans l’espace. Désolé Rian, on a vraiment essayé mais c’est non !
10.« Star Wars, épisode IX : L’Ascension de Skywalker » de J.J. Abrams (2019) :
Le film : La conclusion de la saga Skywalker. De nouvelles légendes vont naître dans cette bataille épique pour la liberté.
Le dernier épisode cinématographique en date, celui qui devait clore la saga de la firme de Mickey. Après un épisode VII qui ne prenait aucun risque dans ses enjeux, JJ. Abrams est de retour aux commandes de cette « Ascension de Skywalker » qui était sensée répondre aux nombreuses interrogations laissées en suspens par l’horripilant huitième opus de Rian Johnson.
Les plus : Encore une fois et rien de surprenant venant de ce bon vieux J.J, ce neuvième opus envoie le pâté niveau effets spéciaux. Le réalisateur fan absolu de la saga offre un travail magnifique sur l’image. L’attention qu’il apporte aux détails de chaque séquence est propre et assez impressionnant, rares sont les blockbusters actuels à se donner autant de mal pour incarner un univers. D’un combat de sabres lasers au milieu d’une mer déchainée à une planète et un temple sous une pluie d’éclairs, JJ. Abrams nous en met plein la vue.
Les moins : Malheureusement c’était bien la seule chose vraiment positive qui ressortait de ces deux heures trente, le spectateur est constamment balloté entre l’émerveillement (les caméos de certains revenants et le fans service parfois joliment amené) et la frustration de découvrir un scénario parfois incroyable de bêtise soutenu par un rythme qui oscille entre le trop rapide et le contemplatif.
Toutes les plus ou moins bonnes idées scénaristiques amenées par JJ. Abrams sont précédées ou suivies d’une très mauvaise. Les péripéties sont pour la plupart sans surprises et n’offrent aucun véritable moment épique à une saga pourtant coutumière du fait.
9. « Star Wars, épisode II : L’Attaque des clones » de George Lucas (2002) :
Le film : La sénatrice Padmé Amidala échappe de justesse à un attentat. Le Padawan Anakin Skywalker est chargé de sa protection. Son maître, Obi-Wan Kenobi, enquête sur cette tentative de meurtre et découvre la constitution d’une mystérieuse armée de clones.
Second volet de la prélogie chargé d’étoffer la mythologie autour d’Anakin Skywalker avant son basculement du côté obscur. Un second volet qui a divisé surtout qu’il est la définition même des points forts et des défauts de George Lucas.
Les plus : George Lucas a toujours possédé une imagination débordante et l’auteur d’« American Graffiti » le prouve encore avec des décors sidérants. Le cinéaste offre un sublime dépaysement que cela soit la planète tempétueuse de Kamino en passant par l’arène de Géonosis et cet affrontement mythique entre les droïdes et les Jedi. En cerise sur la gâteau, le combat entre Yoda et le Comte Dooku. Bref un sacré plaisir si on n’est pas trop tatillon.
Les moins : Malheureusement, en tant que fan de Star Wars, il y a des choses qu’on ne peut pardonner. Derrière cette générosité, se cache des dialogues pompeux et une histoire d’amour à l’eau de rose qui étire le récit. Harrison Ford avait déjà reproché à ce vieux George des dialogues insipides mais avec « L’Attaque des Clones », le cinéaste fait quand même très fort dans le genre. À côté de cela, le film souffre des affres du temps et a pris un sacré coup de vieux. Les acteurs ont énormément souffert de jouer devant des fonds verts et leur jeu s’en ressent. Une œuvre qui sacralise le manque d’imagination de mise en scène de Lucas et sa volonté du tout numérique.
8. « Solo : A Star Wars Story » de Ron Howard (2018) :
Le film : Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révèlera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars.
Après le succès de « Rogue One », premier spin-off de l’univers Star Wars, on savait que la tâche serait difficile pour « Solo ». Déjà parce que raconter l’histoire de l’un si ce n’est du personnage le plus apprécié de l’univers et ensuite parce qu’il fallait se passer du charisme du grand Harrison Ford. Bref la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour le long métrage qui fut le plus petit succès au Box-office de tous les épisodes de la saga.
Les plus : Si le film n’avait pas été estampillé « Star Wars », il aurait peut-être obtenu quelques éloges et points positifs en plus. Le long métrage de Ron Howard est un bon petit film d’aventure bien rythmé avec des personnages attachants et un casting qui fait le job. La bande son est assez inspirée, peut-être l’une des plus agréables depuis le rachat de la saga par Disney.
Les moins : On sent malgré tout dans « Solo » une atmosphère de film malade, schizophrène même. En cause, le licenciement des deux réalisateurs Phil Lord et Chris Miller qui devaient donner à l’œuvre un aspect de « buddy movie » mais des divergences avec Lawrence Kasdan, le scénariste, sur la direction à donner au long métrage ont mis un terme à un projet déjà délicat.
Tout cela se ressent, les acteurs tout d’abord se demandent parfois ce qu’ils sont en train de jouer. Le traitement également tantôt très sombre pour surfer sur « Rogue One », tantôt plus humoristique et aventureux.
Le film ne jouit pas non plus du savoir-faire, normalement indissociable à la saga, en matière d’effets spéciaux. L’œuvre fut retournée à plus de 80% par Ron Howard arrivé pour sauver le naufrage, tout cela se voit à l’écran et certaines séquences ne semblent pas abouties.
Enfin, on se désole pour le pauvre Alden Ehrenreich, qui possédait une très belle filmographie (notamment « Avé César » des frères Coen), qui a la lourde tâche de passer après Harrison Ford. Cela lui a tellement pesé, qu’il a dû engager un coach pour l’aider sur le tournage. Cependant, on ne remplace pas une légende et l’acteur ne parvient malheureusement pas à faire des étincelles.
7. « Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force » de J.J. Abrams (2015) :
Le film : Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga « Star Wars », 30 ans après les événements du « Retour du Jedi ».
Le premier film de la nouvelle saga rachetée par Disney et un énorme succès dès sa sortie. Chargé de faire découvrir l’univers à une nouvelle vague de fans, « Le Réveil de la Force » était plus qu’attendu au tournant. Un bilan mitigé qui en aura déçu certains et fédérés d’autres.
Les plus : Sous ses airs de remake déguisé de l’épisode IV, « Le Réveil de la force » reste un très bon moment de cinéma. J.J Abrams s’approprie la mythologie en y ajoutant son talent, son sens du rythme et des plans magnifiques tout en parsemant l’ensemble d’un fan service toujours très habile. Bref J.J parvient à rassembler les fans de la première heure et les nouveaux en reprenant tout ce qui fait la saveur de la saga. Mission accomplie !
Les moins : Le problème en reprenant tous les ingrédients de la saga culte tout en les juxtaposant sur le scénario de l’épisode IV est que ce « Réveil de la force » souffre d’un manque d’imagination.
Certes, visuellement le film envoie du lourd mais il le fait au dépend de son récit et de ses personnages. Une volonté qui desserre le film, celui-ci ne surprend jamais et avance sur un rythme haletant mais convenu. Enfin, nos larmes ne sont toujours pas sèches… Pourquoi es-tu monté sur cette foutue passerelle Han Solo !
6. « Star Wars, épisode I : La Menace fantôme » de George Lucas (1999) :
Le film : Avant de devenir un célèbre chevalier Jedi, et bien avant de se révéler l’âme la plus noire de la galaxie, Anakin Skywalker est un jeune esclave sur la planète Tatooine. La Force est déjà puissante en lui et il est un remarquable pilote de Podracer. Le maître Jedi Qui-Gon Jinn le découvre et entrevoit alors son immense potentiel.
Pendant ce temps, l’armée de droïdes de l’insatiable Fédération du Commerce a envahi Naboo, une planète pacifique, dans le cadre d’un plan secret des Sith visant à accroître leur pouvoir. Pour défendre la reine de Naboo, Amidala, les chevaliers Jedi vont devoir affronter le redoutable Seigneur Sith, Dark Maul.
Après 16 ans d’absence, George Lucas décidait de ressusciter sa saga mythique en nous racontant les aventures d’Anakin Skywalker avant son basculement vers le côté obscur pour devenir Darth Vader. Une étape majeure avec ce premier volet de cette prélogie Star Wars, symbole d’une nouvelle ère avec cette volonté du tout numérique souhaité par George Lucas.
Les plus : Avec plus d’un milliard de recettes, George Lucas ne s’est pas trompé en ressuscitant sa saga dans les salles obscures. Alors oui, le cinéaste abuse des effets numériques et va clairement laisser une partie de ces vieux fans sur le carreau mais le papa d’Indiana Jones le fait avec une telle générosité qu’on peut lui pardonner pas mal de choses.
D’abord cette volonté de faire table rase du passé pour décortiquer tout un univers au niveau politique, ensuite cette volonté de spectacle avec la course de pods racer et enfin le combat dantesque entre Dark Maul, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi porté par les nouvelles sublimes musiques du Maître John Williams.
Les moins : Avec cette volonté du tout numérique, Lucas a également voulu rentabiliser son compte en banque en proposant plus de créatures afin de vendre plus de jouets (Monsieur était propriétaire de Hasbro) avec notamment la création de Jar-Jar Binks. Un personnage horripilant destiné à attirer un public plus jeune et à vendre beaucoup de peluches. La saga perdit une grande partie de ses fans de la première heure en voulant toucher un plus large public.
5. « Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi » de Richard Marquand (1983) :
Le film : L’Empire galactique est plus puissant que jamais : la construction de la nouvelle arme, l’Etoile de la Mort, menace l’univers tout entier… Arrêté après la trahison de Lando Calrissian, Han Solo est remis à l’ignoble contrebandier Jabba Le Hutt par le chasseur de primes Boba Fett. Après l’échec d’une première tentative d’évasion menée par la princesse Leia, également arrêtée par Jabba, Luke Skywalker et Lando parviennent à libérer leurs amis.
Han, Leia, Chewbacca, C-3PO et Luke, devenu un Jedi, s’envolent dès lors pour une mission d’extrême importance sur la lune forestière d’Endor, afin de détruire le générateur du bouclier de l’Etoile de la Mort et permettre une attaque des pilotes de l’Alliance rebelle. Conscient d’être un danger pour ses compagnons, Luke préfère se rendre aux mains de Dark Vador, son père et ancien Jedi passé du côté obscur de la Force.
Peut-être l’épisode le moins aimé de la première trilogie et la fin d’une ère pour un pan entier du septième art. Pour la seconde fois, Lucas passe la main à la réalisation pour clore sa saga. Un énorme succès avec presque 500 millions de dollars pour un budget de 32 millions.
Les plus : Rien de moins qu’une très belle conclusion pour une trilogie qui aura marqué l’histoire du cinéma. « Le Retour du Jedi » a souffert de la comparaison de son prédécesseur et comment lui en vouloir, difficile de passer après « L’Empire contre-attaque ». Il se dégage pourtant de ce sixième volet un vrai drame shakespearien avec de superbes retournements de situation, tout cela couplé à des moyens techniques impressionnants pour l’époque.
John Williams est au sommet de son art avec le superbe thème de l’Empereur, tout comme les acteurs (Mark Hamill et Harrison Ford s’en donnent à cœur joie) et comment oublier ce duel final au sabre laser avec en parallèle les combats spaciaux.
Les moins : Le manque de cohérence entre les instants plus sombres et un ton parfois trop enfantin (coucou les ewoks). Oui Lucas commençait déjà à vouloir vendre des jouets bien avant « La Menace Fantôme ».
4. « Rogue One : A Star Wars Story » de Gareth Edwards (2016) :
Le film : Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.
Premier « spin-off » tiré du fabuleux univers créé par George Lucas, « Rogue One » est le long métrage chargé d’étirer le paysage et la mythologie de la saga culte.
Un film dont la pertinence a déjà fait couler beaucoup d’encre avec comme premier questionnement : Pourquoi réaliser une œuvre dont on connaît déjà l’issue ?
Mais Gareth Edwards propose une autre vision de « la guerre des étoiles », plus âpre, plus guerrière, plus conventionnelle, sans sabre laser ni jedi. Bien lui en a pris, « Rogue One » fut un énorme succès avec plus d’un milliard de dollars de recettes et l’un des épisodes les plus appréciés de la saga.
Les plus : Il faut bien avouer que visuellement « Rogue One » est splendide. Ce spin-off bénéficie d’un travail magnifique sur les effets spéciaux, les vaisseaux spatiaux et les paysages des nouvelles planètes. Une œuvre nettement plus sombre voire plus violente, qui s’émancipe de la saga originale. Gareth Edwards offre une vraie « guerre des étoiles » grâce à une mise en scène esthétiquement soignée et intelligente, plus brute avec une caméra à l’épaule pour plonger les spectateurs au cœur de ces magnifiques combats spatiaux ou terrestres.
Plus osé, plus libre mais aussi plus guerrier, « Rogue One » est un très bon « Star Wars » quand il se métamorphose en grand film de guerre avec des scènes sidérantes, réalisées avec passion.
Les moins : Le seul grand défaut de l’entreprise en plus de la partition des acteurs un peu fade, est ce côté « spin-off », justement parce qu’il ne raconte que quelques détails d’une plus grande histoire à venir et que toute personne fan de la saga connaît déjà.
Difficile donc pour certains de s’attacher au récit conté ainsi qu’aux personnages.
3. « Star Wars, épisode IV : Un Nouvel Espoir » de George Lucas (1977) :
Le film : Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine… La guerre civile fait rage entre l’Empire galactique et l’Alliance rebelle. Capturée par les troupes de choc de l’Empereur menées par le sombre et impitoyable Dark Vador, la princesse Leia Organa dissimule les plans de l’Etoile Noire, une station spatiale invulnérable, à son droïde R2-D2 avec pour mission de les remettre au Jedi Obi-Wan Kenobi. Accompagné de son fidèle compagnon, le droïde de protocole C-3PO, R2-D2 s’échoue sur la planète Tatooine et termine sa quête chez le jeune Luke Skywalker. Rêvant de devenir pilote mais confiné aux travaux de la ferme, ce dernier se lance à la recherche de ce mystérieux Obi-Wan Kenobi, devenu ermite au coeur des montagnes désertiques de Tatooine…
Le premier, le seul, l’unique ! Celui qui va révolutionner à jamais le cinéma. Un vrai raz-de-marée sur le Box-Office qui va pour toujours consacrer George Lucas comme un visionnaire et qui lancera définitivement la carrière du grand Harrison Ford. Mythique !
Les plus : Tout simplement parce que s’il n’existe pas et ne rapporte pas, nous n’aurions jamais eu les autres ! Il s’agit tout simplement d’une révolution à l’époque. On aurait aimé être dans une salle de cinéma pour découvrir pour la première fois ces effets spéciaux époustouflants, ce méchant sombre et iconique et les premières notes des musiques cultes de John Williams accompagné de ce défilé de texte spatial. Entre action, humour, grands moments épiques, ce premier volet nous offre toutes les sensations d’un grand film et d’un dépaysement garanti !
Les moins : Ce quatrième volet est, par rapport aux autres films de la saga, un peu trop carré et moins spectaculaire. George Lucas plante le décor et présente ses personnages, ce qui ne lui laisse que peu de place pour offrir un rythme soutenu et des grands moments spectaculaires.
2. « Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith » de George Lucas (2005) :
Le film : La Guerre des Clones fait rage. Une franche hostilité oppose désormais le Chancelier Palpatine au Conseil Jedi. Anakin Skywalker, jeune Chevalier Jedi pris entre deux feux, hésite sur la conduite à tenir. Séduit par la promesse d’un pouvoir sans précédent, tenté par le côté obscur de la Force, il prête allégeance au maléfique Darth Sidious et devient Dark Vador.
Les Seigneurs Sith s’unissent alors pour préparer leur revanche, qui commence par l’extermination des Jedi. Seuls rescapés du massacre, Yoda et Obi Wan se lancent à la poursuite des Sith. La traque se conclut par un spectaculaire combat au sabre entre Anakin et Obi Wan, qui décidera du sort de la galaxie.
Trop souvent mal-aimé, « La revanche des sith » est pourtant l’apothéose de la prélogie mais aussi un des plus grands films de la saga. Celui où tout bascule et celui où tout s’achève pour ses personnages et aussi pour son créateur.
Les plus : L’épisode de la conclusion pour George Lucas mais aussi pour Anakin, le basculement vers le côté obscur, celui où le cinéaste lâche les chevaux. Lucas se fait plaisir et offre une démesure à son entreprise tout en offrant aux fans de grands moments épiques qui se comptent par dizaines. Le combat fratricide sur Mustaphar, l’exécution de l’ordre 66, le massacre des padawans, le combat de Palpatine contre Yoda, Padmé et Anakin sur la table d’opération… Tant de moments qui marquent la rétine, le tout souvent soutenu par les sublimes et déchirantes musique de John Williams.
La chute de l’élu est un drame poignant et tragique. George Lucas prouve que malgré tous ses effets numériques, il peut offrir une tension absolument exceptionnelle et une fin en apothéose à son bébé.
Le lien avec le début de la saga est fait et il est déchirant !
Les moins : Malgré tous ses élans dramatiques et cette volonté de démesure, George Lucas retombe parfois dans ses travers avec quelques dialogues insipides. La naissance de Léa et Luke est trop vite expédiée et comment oublier cette exagération de la naissance de Darth Vader. Ce moment qui devait être épique est tué dans l’œuf avec ce « NO !!!!! » un peu trop surligné. Dommage !
1.« Star Wars, épisode V : L’empire contre-attaque » d’Irvin Kershner (1980) :
Le film : Malgré la destruction de l’Etoile Noire, l’Empire maintient son emprise sur la galaxie, et poursuit sans relâche sa lutte contre l’Alliance rebelle. Basés sur la planète glacée de Hoth, les rebelles essuient un assaut des troupes impériales. Parvenus à s’échapper, la princesse Leia, Han Solo, Chewbacca et C-3P0 se dirigent vers Bespin, la cité des nuages gouvernée par Lando Calrissian, ancien compagnon de Han. Suivant les instructions d’Obi-Wan Kenobi, Luke Skywalker se rend quant à lui vers le système de Dagobah, planète marécageuse où il doit recevoir l’enseignement du dernier maître Jedi, Yoda. Apprenant l’arrestation de ses compagnons par les stormtroopers de Dark Vador après la trahison de Lando, Luke décide d’interrompre son entraînement pour porter secours à ses amis et affronter le sombre seigneur Sith…
L’épisode qui a fait entrer Star Wars dans une autre dimension grâce à la rigueur de Kershner et bien sûr à la révélation qui a marqué l’histoire du cinéma. 18 millions de budget pour un Box-Office de plus de 500 millions.
Les plus : Sûrement le volet qui met tous les fans de Star Wars d’accord et comment ne pas être unanime. « L’empire contre-attaque » est une véritable claque, plus sombre, plus maitrisé et tout simplement plus équilibré entre une fresque épique et un grand space opera. Lucas alors en plein divorce, laisse sa place à la réalisation à Irvin Kershner qui enchaine les moments cultes de minute en minute. La séquence sur Hoth, le combat entre Luke et Vador qui se termine avec la plus grande révélation du cinéma ; en passant par l’arrivée de Yoda et l’importance de Han Solo et son célèbre « I know ! », « L’Empire contre-attaque » est un chef d’œuvre et bien plus qu’un épisode de transition dans la saga. Maitrisé de bout en bout et comme toujours John Williams y est aussi pour beaucoup !
Les moins : Avouons-le, il n’y a presque aucun défaut à trouver à « L’Empire contre-attaque » si ce n’est qu’il y a un avant et un après à cet épisode. En effet, aucun autre volet de la saga n’a pu l’égaler et le film de Kershner est littéralement la « Menace fantôme » qui planera sur chacun des volets qui lui succèderont.Trop puissant et trop maitrisé, il est et restera à jamais un colosse difficile à abattre. Comment lui en vouloir !
May The 4th Be with you !
Julien Legrand – Le 4 mai 2021
Sources Photos :
De « Léon » à « Black Swan » en passant par la saga « Star Wars », retour sur la carrière rondement menée de la sublime Natalie Portman.
Premier « spin-off » tiré du fabuleux univers créé par George Lucas, « Rogue One » est le long métrage chargé d’étirer le paysage et la mythologie de la saga.
Avec un budget de 100 millions d’Euros pour sa première saison « The Mandalorian » constitue l’offre d’appel de la nouvelle plateforme en ligne de Disney et un nouveau contenu pour la grande saga « Star Wars » créée par George Lucas.
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