Critique Happy! saison 1 : Une licorne dans un monde de brutes
Une licorne dans un monde de brutes Happy! Saison 1 Dans un New York qui
Il cause peu mais il flingue !
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AKA
Un nouveau thriller français signé Morgan S. Dalibert (réalisateur de la web-série « Les Emmerdeurs », et directeur de la photographie de « Balle Perdue 1 & 2 ») est disponible sur la plateforme Netflix avec au casting Alban Lenoir et Eric « The King » Cantona.
Notre critique Also Known As notre avis AKA divertissement sans compromis !
Synopsis :
Adam Franco (Alban Lenoir), un ancien criminel, a été recruté par les services secrets français pour réaliser des opérations sensibles à travers le monde. Après une mission qui tient du suicide au sein d’une cellule islamiste d’un pays arabe, son service le rapatrie à Paris car une attaque terroriste menace la France. Sa nouvelle mission, infiltrer l’organisation de Victor Pastore, (Eric Cantona) un ponte de la mafia locale, se faire apprécier et tisser une relation de confiance afin d’obtenir de précieux renseignements sur le terroriste.
Morgan S. Dalibert a coécrit le scénario avec sa star Alban Lenoir et il faut le dire, ils ont bien étudié leurs classiques pour construire leur intrigue, picorant gentiment quelques miettes dans « Man on fire » (2004 avec Denzel Washington) , un peu de « Taken » (2008) et bien sûr des scènes d’action presque aussi bien chorégraphiées que dans « John Wick ».
Alban Lenoir se construit petit à petit une belle notoriété dans le cinéma d’action français actuel notamment avec le diptyque « Balle Perdue ». Certes Franco n’a pas plus de lignes de texte que Keanu Reeves dans le dernier « John Wick 4 » mais il flingue autant et avec une belle efficacité et cela dès la scène d’introduction, tournée en faux plan séquence mais qui donne le ton du thriller.
Certes le film tire un peu en longueur dans sa dernière partie car le scénario a multiplié les enjeux et forcément toutes les interrogations qu’a le spectateur méritent leurs réponses
« AKA » (titre sibyllin et sans rapport avec un « AK 47 ») propose un récit convenu mais implacable et efficace.
Toutefois les personnages sont assez bien construits ; un « parrain » incarné par Eric Cantona, très convaincant dans un rôle sur mesure, un chef des services secrets Kruger (Thibault de Montalembert) aux ordres d’un ministre un brin parano (Philippe Résimont vu dans « Goliath » et « Baron Noir ») et parmi les excellents seconds rôles , on appréciera les prestations de Sveva Alviti (« Dalida »), la jeune Lucille Guillaume (« Mauvaises graines », « Pulse »), Kevin Layne et Saïdou Camara, sans oublier le duo d’agents en planque incarné par Vincent Heneine et Nathalie Odzierejko.
Un film gonflé à la testostérone et mené tambour battant pendant deux heures mais qui reste malheureusement trop prévisible et convenu.
NOTE :
0
/10
Adam Franco, bras armé sans foi ni loi, dont le vécu se dévoile fragmentairement au long des deux heures que dure le film, permet de supporter une intrigue qui ne survit qu’au travers des épreuves ou des combats que mène notre anti héros. Quant à la conspiration et l’attentat, ils se dévoilent dans la même temporalité et mènent au final forcément explosif que le spectateur attend avec impatience.
Sujet convenu mais d’excellentes scènes d’actions et des acteurs investis apportent un peu plus que la moyenne.
Yves Legrand – Le 7 mai 2023
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