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Alerte ! L’or se barre !

The MISFITS 

Pierce Brosnan (« Mamma Mia! », « False Positive » (2021) et « Black Adam » (2022) , Tim Roth (« Les 8 salopards »), Jamie Chung (« Once Upon a Time », « Gotham » mais aussi « Very Bad Trip 2 & 3 ») autant d’acteurs confirmés pour un film d’action signé par l’expérimenté Renny Harlin .

Notre avis sur ces « inadaptés » (traduction française exacte) à notre avis un titre inapproprié car déjà exploité pour le crépusculaire film de John Huston avec Clark Gable, Marilyn Monroe, Montgomery Clift et Eli Wallach 1961)

Critique « The MISFITS » (2021) : Alerte ! L’or se barre ! - ScreenTune
© 2021 WW Entertainment

Synopsis :

Richard Pace est un voleur de classe internationale. Il s’évade d’une prison hyper sécurisée en se jouant du FBI, de la police mais il n’échappe pas aux Misfits, dont le leader, Ringo, est aussi charismatique qu’excentrique. Ce groupe tels des Robin des Bois modernes le recrutent dans le but de réaliser le casse du siècle : ils veulent s’attaquer au trésor de guerre en lingots d’or qu’un trafiquant notoire a caché dans l’une des prisons les mieux gardées au monde.  

Renny Harlin est un réalisateur connu pour « Die Hard 2 » avec Bruce Willis, « Au revoir à jamais » avec Geena Davis et Samuel L. Jackson ou encore « Cliffhanger, traque au sommet » avec Sylvester Stallone parmi une filmographie commencée en 1986 et riche d’une vingtaine de films de qualité inégale.

Et ce nouvel opus ne peut être qualifié de « comédie policière » sans que le spectateur comprenne vraiment le sens comique du film. Pierce Brosnan nous propose un voleur de haut vol un brin « Remington Steele » souriant, un brin 007 (mais délaissant le martini au profit du whiskey irlandais) mais aussi « intéressé » à défaut d’être vraiment intéressant tandis que Tim Roth nous refait du « Lie to me » avec ses mouvements d’épaule et sa bouche arquée.

Comme on s’y perd un peu entre les « bons méchants », les soi-disant « bons » et une vraie crapule au grand bâton orné d’un pommeau doré. On ne va pas vous divulgâcher davantage ce qui pourrait être votre premier retour en salle obscure. Juste peut-être vous informer qu’il y a une jolie promotion de l’office du tourisme d’Abu Dhabi, de ses hôtels de luxe, de ses boutiques chics, gratte-ciel et autres munificences (logique puisque produit par Mansoor Al Dhaheri et tourné dans les Emirats) mais nous doutons que tous les taxis de l’aéroport soient des Lamborghini…

Comme le disait le sage Jean Gabin ainsi que Sir Alfred Hitchcock : « Pour faire un bon film, il faut trois choses : Premièrement une bonne histoire ; deuxièmement une bonne histoire et troisièmement…une bonne histoire ! »

A force d’hésiter entre nous raconter un casse, un thriller antiterroriste ou une comédie policière (à cet égard le perçage des parois du coffre en musique est d’un ridicule), nous obtenons chaque fois le « Premièrement » mais jamais le un, le deux et enfin le troisièmement que le Sage recommande.

En conclusion, un honnête divertissement d’un soir avec quelques envolées où certains sont visiblement venus cachetonner mais loin de la qualité qu’on est en droit d’attendre car les moyens mis à disposition risquent d’être bien supérieurs aux revenus escomptés.

Note : 6/10

Yves Legrand– Le 1er juin 2021

Sources Photos :

  • © 2021 WW Entertainment

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