Critique de « Conjuring 2 : Le Cas Enfield » – Les Warren nous avons un problème !
Les amateurs de frissons en salivent déjà d’effroi, le couple Warren s’attaque au cas « Enfield » : une famille est rongée par un mal surnaturel. Critique !
Un mariage et pas d’enterrement !
« The invitation » ou « Le Bal de l’Enfer » en VF, est le deuxième film de la jeune réalisatrice-scénariste Jessica M. Thompson et nous offre une intrigue ou peut-être une relecture d’un mythe au parfum gothique assumé.
Habillez-vous ; notre critique vous invite au bal de l’enfer !
Synopsis :
Après la mort de sa mère, Evie se retrouve sans famille. Employée d’un traiteur new-yorkais, elle reçoit en cadeau d’une société experte en généalogie un test ADN, le fait par jeu et découvre qu’elle a un cousin dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Après être entrée en contact avec lui, il l’invite à un somptueux mariage dans un manoir de la campagne anglaise afin qu’elle rencontre sa nouvelle famille. D’abord sous le charme du séduisant aristocrate qui conduit les festivités, elle se retrouve rapidement plongée dans une lutte infernale pour sa survie en découvrant les sombres secrets de l’histoire de sa famille et les intentions troublantes de ses hôtes sous couvert d’une étrange générosité.
Honnêtement il y a des sujets plus difficiles que d’autres à évoquer sans vous divulgâcher toute l’histoire.
Une jeune femme métisse orpheline dans la grosse pomme accepte une invitation dans un manoir anglais peuplé d’aristocrates britanniques blancs sauf que dès l’introduction le spectateur sent que l’héroïne fonce bille en tête dans un traquenard. Disons donc pour faire court que dès le prélude on comprend que le sujet ne transpire pas l’originalité et que si les décors sont soignés tel les bals et banquets ; les effets spéciaux restent visuellement limités (le budget est de 10 millions), mais c’est au niveau de la tension dramatique que le compte n’y est pas.
Certes on tremble quelque fois pour la belle Nathalie Emmanuel qui incarnait Missandei dans « Game of Thrones » mais aussi Megan Ramsey dans « Fast and Furious » opus 7, 8 et 9 et 10 (2023) sans cependant obtenir ce supplément de frisson cher à John Carpenter ou cette curiosité suscitée par des ambiances comme « Men » d’Alex Garland qui bénéficiait d’un joli travail sur l’ambiance et les couleurs. Thomas Doherty, le maître du manoir, se la joue Christian Grey avec ce soupçon de vanité exaspérant qui ne convient pas trop au propos (sans en dire plus).
Enfin on remerciera la production (Screen Gems) de si bien respecter les mesures d’économie d’énergie tant ce manoir est sous éclairé ! (lol)… et donc en contradiction avec le faste des réceptions dont l’ambiance rappelle le « Eyes wide shut » de Stanley Kubrick.
Jessica M. Thompson signe une seconde réalisation (après « The light of the moon » en 2017) correcte mais sans plus dans la lignée du cauchemar de « Get Out », la faute à un scénario trop prévisible (signé Blair Butler et Jessica M. Thompson) et à une tension horrifique sur courant alternatif qui laisse le spectateur du marbre dont on fait les caveaux…
Toute invitation est agréable à recevoir mais toutes ne méritent pas votre venue, il en est de même de ce film à l’ambiance horrifique plutôt mesurée mais qui ne déroge pas au classicisme habituel.
La réalisatrice a révélé qu’il existait une version plus gore, plus violente et comportant des scènes de nudité qui pourrait être disponible sur des plateformes dans le futur et on veut bien la croire car certaines scènes paraissent peu abouties pour ne pas dire charcutées et la tension horrifique ne monte guère tant Nathalie Emmanuel (Evie) et Thomas Doherty (De Ville) les deux acteurs principaux roucoulent longuement.
Un scénario linéaire, une intrigue convenue et une tension en berne; reste un bilan sanguin à faire…
Yves Legrand – Le 1er novembre 2022
Sources Photos :
© 2022 Sony Belgium
Les amateurs de frissons en salivent déjà d’effroi, le couple Warren s’attaque au cas « Enfield » : une famille est rongée par un mal surnaturel. Critique !
La saga « Saw » a été instiguée par James Wan et Leigh Whannell à partir de 2004 ; On ne s’étonnera donc pas de retrouver semblables mécanismes diaboliques dans ce « revival » intitulé « Spirale : l’héritage de Saw . Un nouvel opus qui se rapproche clairement des premiers épisodes de la saga.
Je vais ici vous conseiller quelques films issus de ma sélection favorite afin de, je l’espère, vous éclairer dans vos choix pour frissonner de peur, mais surtout, de plaisir.
Suivez le guide.
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