Après une expérience dévastatrice dans son cabinet de consultation qui l’a laissée traumatisée, Rose Cotter (Sosie Bacon), une psychiatre, devient à son tour en proie aux mêmes tourments qu’une de ses patientes. Un effroyable sourire qu’elle seule observe chez les autres semble la hanter, et déclenche bientôt un décompte mortel…
Parker Finn (le court métrage « The Hidebehind » en 2018) débute sa jeune carrière et tente de se faire un nom. Smile sera certainement une belle occasion de marquer quelques esprits et d’être un des bons films d’horreur de l’année mais est-ce assez pour vous convaincre?
Temple Hill Entertainment, producteurs entre autres de la trilogie « Le Labyrinthe » sont toujours en quête de nouveaux concepts pour nous plonger dans l’effroi.
La société de production a donc misé sur le scénario original de Parker Finn inspiré de son court métrage pour ce long métrage qui au départ devait s’intituler « Something’s Wrong with Rose ».
L’histoire conte une malédiction bizarre façon « It follows » et une enquête glaçante (style « The Ring »).
Le film s’installe dans cette nouvelle vague de cinéma d’angoisse qui explore de nouveaux registres déjà arpentés par des réalisateurs comme Ari Aster et Jordan Peele qui attise l’espoir des amateurs d’angoisse et d’ étrangeté.
Parker Finn, le réalisateur signe un premier long-métrage assez bien construit mais on ne peut pas dire qu’il va vous arracher (à l’instar d’ un sparadrap) un franc sourire.
Le casting, au centre duquel on retrouve Sosie Bacon (« Mare of Easttown » ou « 13Reasons Why ») ; Jessie T. Usher (« The Boys ») et d’autres acteurs aperçus dans des séries connues, Mal Penn (« How I Met Your Mother ») Kyle Gallner (« Outsider ») mais aussi Caitlin Stasey (« Reign ») et Rob Morgan (« Stranger Things ») font le job mais sans transcendance .
Hantés par une musique grinçante signée Cristobal Tapia de Veer (« Utopia », « The White Lotus »), les spectateurs vont faire la rencontre de Rose, une jeune femme d’apparence assez convenue voire banale qui va être confrontée à d’étranges phénomènes… Il suffit parfois d’un sourire pour faire une belle rencontre…
Après les clowns (« Joker », « ça »), voici encore un mythe qui tourne au cauchemar…
NOTE :
0/10
Un scénario à l‘idée innovante mais au traitement cependant assez convenu dont les excellents retours des premières projections, ont permis au film de ne pas se retrouver directement sur la plateforme Paramount + et de tenter une diffusion en salles.
David Gordon Green conclut avec « Halloween Ends » sa relecture du mythe Michael Myers commencée en 2018 avec un certain succès et poursuivie en 2020 avec « Halloween Kills ».
Notre avis ne masque pas tous les doutes que nous avions sur l’ultime confrontation de Laurie Strode avec Michael Myers !