David Robert Mitchell offre une sublime claque horrifique à la tension constante autant pour sa qualité visuelle que pour son scénario surprenant. En nous imposant une atmosphère pesante avec ce regard pertinent sur l’adolescence et ces années où le corps se métamorphosent pour entrer dans l’âge adulte exacerbé par une sexualité débridée qui expose à une malédiction sexuelle personnifiée par un monstre affamé.
Dans cette période de perpétuels changements, tous les regards sont braqués sur nos comportements et nos émotions, premier coup de génie de mise en scène de David Robert Mitchell, qui recentre le cadre de sa caméra sur Jay, personnage principal, pour ne jamais la lâcher.
Une prise de position évidente qui resserre le point de vue et la réalisation de façon diabolique pour impliquer le spectateur tout comme son personnage principal à rechercher sans cesse de l’entité maléfique qui nous pourchasse.