Critique de « Captain America: Civil War » (2016) – Overdose de super-héros.
Overdose de super-héros Captain America: Civil War Marvel et Disney entamaient en avril 2016 la
THUNDERBOLTS* (2025)
Marvel réunit une bande d’anti-héros en dépression dans un « Thunderbolts* », un film surprenant et singulier au sein du MCU.
Notre avis va tenter de vous éviter de vous allonger sur un divan !
Synopsis :
Tombés dans un piège redoutable tendu par Valentina Allegra de Fontaine, Yelena Belova, Bucky Barnes, Red Guardian, Le Fantôme, Taskmaster et John Walker doivent participer à une mission à haut risque, qui les forcera à se confronter aux recoins les plus sombres de leur passé. Ce groupe dysfonctionnel se déchirera-t-il ou trouvera-t-il sa rédemption en s’unissant avant qu’il ne soit trop tard ?
Quel pouvait bien être l’intérêt de ce 36e long métrage de l’Univers Cinématographique Marvel, à part si vous êtes un inconditionnel de Harrison Ford, de Florence Pugh voire d’Olga Kurylenko ?
D’autant que les héros étaient ds personnages secondaires, issus de films et séries du MCU, on pouvait donc s’attendre à une forme de « Suicide Squad » à la manière David Ayer et James Gunn (sans le côté décalé de Gunn), sortis 2016 et 2021.
C’est visiblement dans cet esprit que « Thunderbolts* » tente de donner de la substance et d’unir des héros de substitution ou des justiciers par intérim dans une grande session de thérapie et, contre toute attente, cela fonctionne, Marvel dresse les faiblesses de ses personnages dans un mix d’action et d’humour.
Yelena Belova (Florence Pugh) et Red Guardian (David Harbour), vus dans « Black Widow » en 2021, Ghost (« Ant-Man et La Guêpe » en 2018) en passant par John Walker (Wyatt Russell ; la série « Falcon et le Soldat de l’hiver ») ou le plus connu Bucky Barnes (Sebastian Stan), s’inquiètent de l’absence des Avengers et ressassent leur état dépressif.
Cette crise existentielle, le réalisateur Jack Schreier (« Acharnés ») et les scénaristes Eric Pearson (« Black Widow », « Thor : Ragnarok ») et Joanna Calo (« The Bear ») en ont fait le coeur du film, loin des menaces du cosmos et du multiverse, « Thunderbolts » propose une intrigue concentrée sur ses antihéros, qui ont enfin le temps d’exister.
Certains s’étonneront aussi que « Thunderbolts » propose peu de séquences spectaculaires, pour mieux aborder des questionnements sur la dépression, l’estime de soi, la culpabilité et même le suicide.
Un Marvel qui s’interroge sur la santé mentale ? À la manière d’une famille nombreuse, nos super-héros s’affrontent, s’opposent, se vannent pour finalement se réconcilier…
Jake Schreier signe un film plutôt sombre qui s’émancipe des codes habituellement ludiques et spectaculaires du MCU dans une tentative de renouvellement offrant un regard moins glorieux sur les super-héros.
NOTE :
0
/10
Nous n’allons pas vous le cacher, votre serviteur n’est pas un fan inconditionnel des films de super-héros et celui-ci n’est en rien révolutionnaire, son écriture reste dans les standards des productions Marvel et Schreier innove peu par rapport au cahier des charges qu’on lui a confié.
Certes le film a de belles idées visuelles et dispose d’un « grand méchant » mais on retiendra surtout son dernier acte qui met en images avec sensibilité le traumatisme et la dépression…
Au final, « Thunderbolts » est une bonne surprise emmené par un casting solide qui s’attaque à des thèmes profonds, ce qui lui confère une identité particulière dans le MCU.
Un bon opus et un bol d’air frais dans une phase 5 du MCU qui en avait bien besoin.
NB : Une semaine après la sortie aux USA, Marvel a rebaptisé le film The New Avengers, en référence au renommage de l’équipe dans le film.
Yves Legrand – le 10 mai 2025.
Sources Photos :
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