Honnêtement, la subtilité et le talent de Stanley Tucci et de Colin Firth emportent tout sur leur passage mais Harry Macqueen nous offre un tableau plutôt qu’un film ; il n’y a aucun rebondissement à attendre de cette chronique dramatique. Si on peut louer la photographie de Dirk Pope et les jolis paysages de Lake district, on ne peut que contempler, spectateur impuissant, la lente progression de cette terrible maladie qu’est la démence…
Le naturel et la retenue qui accompagnent les deux acteurs depuis le lever, le breakfast, le repas à préparer…. Bref la cohabitation des menues banalités du quotidien avec les grands problèmes émotionnels qui les hantent, rend la mise en scène d’Harry Macqueen d’une fluidité déconcertante et permet à l’histoire de gagner encore en en profondeur.