Synopsis :
Janvier1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est retenu prisonnier en Afghanistan. Ses ravisseurs exigent de la France des armes en échange de leur célèbre espion. De retour à Paris, il rencontre Serge, alias OSS 1001, un tout jeune agent bien différent de lui. Alors que Serge est envoyé en mission en Afrique de l’Ouest afin d’aider le Président Koudjo Sangawe Bamba (Habib Dembélé) à mater des rebelles. Armand, le chef, du S.D.E.C.E (le regretté Wladimir Yordanoff, “ J’accuse”) assigne Hubert au traitement informatique des dossiers de l’agence mais lorsqu’OSS 1001 disparait, OSS 117 est envoyé poursuivre la mission. Son nom de couverture sera Émile Cousin, un homme d’affaires. À son arrivée, il est accueilli comme un chef d’état…
L’humour « OSS 117 » sonne-t-il de la même façon, dans une société où les questions de racisme, d’héritage colonial et de remise en cause du patriarcat sont désormais sensibles ? Certes Michel Hazanavicius, jouait aussi avec les clichés et l’exotisme dans les deux premiers volets OSS 117 : Le Caire nid d’espions (2006), puis OSS 117 : Rio ne répond plus (2009) ; mais « Alerte rouge en Afrique noire » ou « Bons baisers d’Afrique » (titre au Québec et dans le monde) attaque quant à lui frontalement des sujets qui fâchent.