Critique « La Disparue » (2022) : Une de perdue… !
Revoici Gerard Butler (« 300 ») confronté à la disparition subite de Lisa, sa femme dans « La Disparue ».
Critique plus psychologique que physique.
Petit Gru deviendra grand … (moche) et méchant
Revoici Gru et ses Minions dans « Les Minions 2 : Il était une fois Gru », une nouvelle aventure qui sent bon les années 70, les coupes Afro et les pantalons pattes d’eph.
« Bello » ! Voici notre avis « chipolata » qui va essayer « patata no bella » de ne pas trop vous divulgâcher votre toile. Banana !!!
Synopsis :
Dans les années 70, bien avant de devenir le Maître du Mal, Felonius Gru n’est qu’un petit banlieusard de 12 ans qui échafaude du fond de sa cave le plan qui lui permettra de prendre le contrôle du monde ; sans succès. Mais quand son chemin croise celui des Minions, dont Kevin, Stuart, Bob et Otto – un nouveau Minion arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire – cette famille inattendue va alors générer des trésors d’ingéniosité leur permettant de construire un repaire, expérimenter des armes, et lancer leur première mission. Lorsque le tristement célèbre groupe de super méchants, les Vicious 6, limogent leur chef, la légende vivante des arts martiaux Will Karnage, Gru, son plus grand fan, passe l’audition pour intégrer l’équipe. Les Vicious 6 ne sont guère impressionnés par cette demi-portion dévorée d’ambition, jusqu’à ce qu’ils réalisent avec rage qu’il leur est largement supérieur. Devenu l’ennemi juré du gratin des criminels, Gru est contraint de s’enfuir. Les Minions vont alors tenter de se former au Kung Fu afin de lui venir en aide, et lui donner ainsi l’occasion de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis.
Revoici donc les Minions, ces créatures nées dans l’esprit innovant de Pierre Coffin. Ces petites gélules jaunes en salopette bleue qui, après être apparues dans les trois longs métrages de la saga « Moi, moche et méchant » ont eu droit à leur propre film (2015), une préquelle dans laquelle ils traversaient les âges, de la préhistoire au Swingin’ London, en passant par leurs rencontres avec Napoléon ou encore Dracula, à la recherche d’un méchant à servir…
Ce qui plaît aussi dans la saga, c’est le charabia de Minions (certainement imaginé à partir du succès des Schtroumpf), mélange de français, d’anglais, d’espagnol ou d’italien que le réalisateur double lui-même. Une langue drôle et étrange aux mots détournés « bello » signifie « bonjour », « poopaye » « au revoir » et « tatata bala tu » « je te déteste » sans oublier « Chipolata », « Poka banana », « Papuche »…Un dictionnaire en ligne permet de recenser toutes les expressions chères aux Minions.
Gad Elmaleh interprète pour la cinquième fois Gru et il s’amuse visiblement toujours autant même s’il a dû adapter son improbable accent à l’âge de son héros. Il est rejoint par Claude Tagbo (« On est fait pour s’entendre » de Pascal Elbé) dans le rôle de Belle Bombe et Gérard Darmon prête son humour et sa voix à Will Karnage. A noter que Jean-Claude Van Damme, Lucy Lawless (« Xena la guerrière ») et Dolph Lungren qui font des voix des Vicious 6 dans la version originale.
Malheureusement, nous avons trouvé moins de gags amusants que dans le premier volet des Minions ; certaines blagues n’ont même aucun intérêt. Cette nouvelle aventure présente certes des surprises amusantes, notamment l’entraînement digne du « Karate Kid » que Kevin, Stuart, Bob et Otto s’imposent dans Chinatown à San Francisco.
« Les Minions 2 », disons-le, n’arrive pas à la hauteur des précédentes productions des studios Illumination ; peut-être parce qu’on ne retrouve pas les orphelines qui s’attachaient tant à Gru et humanisaient l’histoire.
Pour Gru ! Un scénario assez basique truffé de petites séquences rapportées (dont celle du karaté) et moins de clins d’œil aux adultes.
Yves Legrand – Le 5 juillet 2022
Sources Photos :
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