
Critique de Annihilation (2018)
bienvenue dans la 4ème dimension Annihilation Alex Garland avait surpris tout le monde, le public comme
« L’emmerdeur 2.0 » !
Dans « After the sunset » (« Coup d’éclat » en 2004) de Brett Ratner, Woody Harrelson était un agent du FBI traquant des voleurs. Cette fois, il est le tueur à gages traqué par le Bureau. Son duo avec un gaffeur qui a été pris pour lui constitue la base de cette comédie policière.
Notre avis qui va essayer de ne pas vous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Synopsis :
Teddy (Kevin Hart) un entrepreneur peu doué et gaffeur tente de lancer sa dernière nouveauté : la boxe sans contact. Malheureusement il néglige un peu trop Lori (Jasmine Mathews « The Tomorrow war ») la femme qui partage sa vie. Alors pour son anniversaire, il a décidé de louer un chalet et de lui en mettre plein les yeux. Mais une cartouche d’imprimante quasi vide va tout bouleverser… Il se rend au mauvais chalet et il est confondu avec l’homme de Toronto, un tueur à gage ! Pour sauver sa peau, Teddy tente avec son bagou de jouer le jeu mais quand il fait face au vrai homme de Toronto, sa seule chance de s’en sortir indemne, c’est de faire équipe. Mais n’est pas un assassin qui veut ! Teddy doit donc jouer le jeu et continuer à se faire passer pour l’homme de Toronto. Et puis, comme sa supérieure ne l’a jamais vu en vrai, ça facilite les choses.
Le réalisateur Patrick Hughes aime les duos qui flinguent puisqu’après les films « Hitman & Bodyguard » 1 et 2, il réunit l’acteur et humoriste américain Kevin Hart (« Jumanji 1 » et « Jumanji next level ») avec dans le rôle principal et Woody Harrelson. On retrouve également au casting Kaley Cuoco (« The Big Bang Theory ») et Ellen Barkin (« Buckaroo Banzaï » ou encore « L’Elite de Brooklyn » d’Antoine Fuqua).
Soyons clair sans trop divulgâcher l’histoire, ce film n’est pas candidat aux Oscars ; il s’agit d’une honnête comédie policière qui n’est pas sans rappeler « L’emmerdeur » d’Edouard Molinaro (sur un scénario de Francis Veber). L’histoire racontait la rencontre de Ralf Milan (Lino Ventura), un tueur à gages qui doit exécuter son « contrat » depuis sa chambre d’hôtel et son voisin, François Pignon (Jacques Brel) qui vient de tenter de se suicider…
Le duo improbable fonctionnait bien et fit l’objet de deux « remake ». Dans « L’homme de Toronto » le tueur à gages n’élimine pas « le bavard gaffeur » mais l’embrigade dans « son contrat ». Il y a de la bagarre, de belles scènes d’action parfois loufoques (comme celle des mobiles dans le centre commercial).
Kevin Hart s’agite beaucoup mais n’a pas le talent d’un Brel pour rendre son personnage fragilisé mais crédible ; certes il est gaffeur mais son face à face avec l’excellent Woody Harrelson (« Three Bilboards : les panneaux de la vengeance ») tourne clairement à l’avantage de ce dernier.
Une comédie policière intéressante et plaisante qui tourne malheureusement parfois à la farce un peu comme lorsqu’on laisse Benoît Poelvoorde en roue libre dans un film…
Comparativement si vous n’avez que deux heures pour visionner un film ; préférez « Hitman & Bodyguard » premier du nom !
Yves Legrand – Le 29 juin 2022
Sources Photos :

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