Le problème essentiel c’est que la question du consentement que l’auteur Vanessa Springora a excellemment détaillée dans son livre homonyme en 2020, « Les Choses humaines » en essayant d’éviter toute forme de manichéisme refuse de prendre parti et ce faisant laisse le spectateur au milieu du gué.
A force d’essayer de nous expliquer le consentement, Yvan Attal finit par ne pas obtenir le nôtre et si son film compte quelques beaux personnages joliment interprétés par Charlotte Gainsbourg, Mathieu Kassovitz et Benjamin Laverhne, il souffre d’un cruel manque de rythme et d’une mise en scène à géométrie variable.
Note : 6,5/10
Certains épisodes de « New-York unité spéciale » ont mieux cerné le sujet et établit les responsabilités… au moment du verdict.
Yves Legrand – Le 22 décembre 2021