Synopsis :
En pleine représentation, devant un public médusé, un comédien de la Comédie-Française est empoisonné. Martin (Vincent Lacoste), un des comédiens de la troupe, témoin de cet assassinat a recueilli les derniers mots de son ami où il est question de « parfum vert » ! Très vite ii est soupçonné par la police et pourchassé par la mystérieuse organisation qui a commandité le meurtre. Aidé par une dessinatrice de bandes dessinées, Claire (Sandrine Kiberlain), Martin cherche à élucider le mystère de cette mort violente au cours d’un voyage mouvementé de Paris à Budapest….
Le réalisateur Nicolas Pariser (« Le grand jeu », « Alice et le maire ») propose un film intelligent et amusant riche en péripéties. Un Monsieur « Toutlemonde » (Vincent Lacoste) se retrouve malgré lui au milieu d’une véritable machination d’ampleur européenne que nous découvrons comme le principal intéressé au long de ses tribulations.
Le sujet vous rappelle quelque chose ? Bien sûr ! Il y a du James Stewart (« L’homme qui en savait trop » en 1956) et du Cary Grant aussi dans le personnage de Martin et même si Claire (Sandrine Kiberlain) ne joue pas Joséphine (Doris Day) ou Eve Kendall (Eva-Marie Saint), évolution des moeurs oblige, c’est elle qui dynamise le duo poussant Martin à prouver son innocence et à chercher des réponses. Si vous doutez de la filiation avec Hitchcock, écoutez la jolie partition musicale signée Benjamin Esdraffo qui emprunte des sonorités connues pour souligner les multiples rebondissements de cette histoire.