Il serait possible d’imaginer des suites à « Brightburn » à l’image de « La Malédiction » ou encore de films interconnectés comme « Glass », regroupant plusieurs œuvres tant le matériau de base de ce premier film est riche. Assister à l’évolution de cette franchise pourrait peut-être se révéler plus intéressante que ce premier film mais cela n’est que supposition.
Emballé avec habileté et porté par des comédiens au diapason, « Brightburn » est donc « un agréable petit plaisir » pour celui qui voudrait découvrir une mythologie super-héroïque plus sombre et mature qui va à contre-courant des productions Marvel ou DC.
Certes, le spectacle est moindre mais le long métrage possède des qualités indéniables malgré la retenue de la violence et le sentiment que celui-ci aurait pu aller plus loin. L’avenir nous dira si Brandon en a encore sous le pied.
Note : 6,5/10
Loïc Binkert- Legrand – Le 24 juin 2019