Critique : « Si Beale Street pouvait parler » (2018) – Roméo et Juliette en plein Harlem.
Roméo et Juliette en plein Harlem Si Beale Street pouvait parler Au lendemain de la
Il y a trumperie sur la marchandise !
Au moins le titre est clair. C’est une histoire de séduction entre un journaliste borderline bougon et mal fagoté (Seth Rogen) et une des femmes les plus puissantes de l’échiquier politique américain (Charlize Theron).
Le réalisateur Jonathan Levine à qui on doit l’excellent « Warm Bodies », le génial « 50/50 » et quelques comédies moins cotées comme « The Night Before » ou « Snatched » nous revient avec « Long Shot » assez mal traduit en français par cette analogie avec le film de Spielberg « Séduis-moi si tu peux ».
Synopsis :
Fred Flarsky ( Seth Rogen) est un journaliste doué à l’esprit libre mais ancré dans ses convictions. Charlotte Field (Charlize Theron) est Madame la Secrétaire d’Etat, brillante ,intelligente, elle est à la tête de la politique américaine. Ils n’ont rien en commun si ce n’est qu’elle fut sa voisine et la baby-sitter dont il fut amoureux. En se revoyant de façon inopinée, Charlotte décide de lui confier contre l’avis de ses assistants la réécriture de ses discours dans sa course à la Présidence. Mais l’allure débraillée, le franc parler cru et l’humour borderline de Fred ne risquent ‘ils pas de porter préjudice à Charlotte ?
Il y a pas mal de similitudes entre ce film et la comédie romantique « Le Président et Miss Wade » avec Michael Douglas et Annette Benning dont entre autres l’effervescence des assistants et des consultants sans oublier l’importance des groupes de pression.
Classé R aux USA pour son langage outrancier et certaines scènes trash cette comédie se nourrit de la lumineuse présence de Charlize Theron (très glamour et par ailleurs productrice) qui malheureusement incarne de façon caricaturale une « Madam Secretary « fort loin de l’excellente Téa Leoni dans la série du même nom.
La difficulté de perception de ce film est justement cette oscillation permanente entre la satire et la comédie romantique ; entre le trash, le grotesque de certaines situations, le politiquement incorrect et la pseudo métaphore de « la belle et la bête ».
« Séduis-moi si tu peux » est une comédie romantique divertissante, une sorte de « Pretty Woman » inversée un peu trop trash et pas assez touchante pour nous faire chavirer. Restent quelques savoureux moments comiques et la certitude qu’en amour tout le monde à sa chance. L’amour au-delà des différences et des conventions.
Note : 5,5/10
Yves Legrand– Le 12 mai 2019
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