Nous avons sous les yeux un blockbuster survitaminé et par moment complètement fou, proche de l’hallucination, une œuvre qui s’autorise tout et n’importe quoi, pour le meilleur et pour le pire.
En fait, « Aquaman » a beau être une grosse production théoriquement calibrée, il transpire l’œuvre libre et hybride, affranchie de toute normalité et décomplexée à tous les niveaux.
Le cinéaste de « Conjuring » puise son inspiration autant dans « Star Wars » et « Avatar » que dans « Indiana Jones », « Le Seigneur des Anneaux » et Jules Verne. En résulte un tourbillon multicolore, curieux et exténuant, capable aussi bien d’exaspérer que d’émerveiller. Cela part dans tous les sens, déborde de tous les côtés, que le film en devient épuisant pour beaucoup.
On se demande même si le réalisateur a encore le contrôle sur son propre film tellement la folie qui éclabousse l’écran est énorme.