Synopsis :
Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans. Titane : Métal hautement résistant à la chaleur et à la corrosion, donnant des alliages très durs.
Julia Ducournau avait déjà abordé certains de ces sujets dans ses films précédents, à commencer par « Junior » en 2011, un court métrage dans lequel elle explorait la transformation du corps de Justine, une jeune fille de 13 ans (Garance Marillier). L’année suivante, elle coréalisait avec Virgile Bramly le téléfilm « Mange », où Laura, une belle avocate (Jennifer Decker), ancienne adolescente boulimique, cherche à se venger de celle qui ruina son adolescence. En 2015, elle livrait son premier long métrage, « Grave », dont les prises de vues se déroulèrent entièrement en Belgique, et majoritairement sur le site de l’Université de Liège au Sart Tilman. Au travers de Justine (Garance Marillier), une étudiante en médecine qui cède au cannibalisme, la cinéaste y auscultait les relations amoureuses et familiales et le rapport de l’héroïne au corps, au désir et à la sexualité. Ella Rumpf, Rabah Naït Oufella, Joana Preiss, Laurent Lucas, Marion Vernoux, Bouli Lanners, Jean-Louis Sbille, Thomas Mustin (Mustii) ou encore Pierre Nisse étaient à l’affiche de ce film coproduit par la comédienne Julie Gayet et la firme liégeoise FraKas Production. Très remarqué lors de sa présentation à la Semaine de la Critique à Cannes, « Grave » remporta de nombreux prix en festivals, ainsi que six nominations aux César.
Après une parenthèse américaine au cours de laquelle elle réalisa deux épisodes de la série « Servant », créée et produite par M. Night Shyamalan, Julia Ducournau propose avec « Titane » un film-synthèse de toutes ses « obsessions ».
Quant aux Liégeois de FraKas (Jean-Yves Roubin, Cassandre Warnauts), à nouveau crédités en tant que coproducteurs après « Grave », ils sont aux anges ! Depuis 2007, ils ont mené à bien la concrétisation d’une cinquantaine de films, courts et longs métrages de fiction et documentaires, parmi lesquels « Réparer les vivants », « Seule à mon mariage », « Girl » ou encore « Onoda, 10.000 nuits dans la jungle », un film présenté lui aussi cette année à Cannes en ouverture de la section « Un certain regard ». Cette Palme d’or couronne leur formidable travail, nourri de curiosité, de passion et d’exigence !