En 2018, le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda décroche la Palme d’or au Festival de Cannes avec « Une affaire de famille », une œuvre chère à ses thèmes de prédilection où la famille tient un rôle central.
Auteur d’une vingtaine de livres, réalisateur de nombreux clips et spots publicitaires, il a débuté en produisant, puis tournant, pour le cinéma et la télévision, des films documentaires dès la fin des années quatre-vingt, avant de passer à la fiction, remportant de grands succès critiques à travers le monde pour ses longs-métrages, parmi lesquels « Maborosi » (1995, primé à Venise), « After Life » (1998, récompensé à San Sebastián), « Distance » (2001, sélectionné en compétition officielle à Cannes), « Nobody Knows » (2004, à nouveau en compétition cannoise, où son comédien principal, Yûya Yagira, décroche le Grand Prix d’interprétation), « Still Walking » (2008, titulaire de 11 prix internationaux) et « Tel père, tel fils » (2013, Prix du Jury sur la Croisette).
Après le succès d’ « Une affaire de famille », Kore-eda tourne pour la première fois en dehors du Japon en 2019. C’est en France qu’il met en scène « La vérité », avec une distribution où l’on compte Juliette Binoche, Ludivine Sagnier, Catherine Deneuve, Ethan Hawke, Laurent Capelluto, Jackie Berroyer, mais aussi nos compatriotes Roger Van Hool et Christian Crahay. Présenté à la Mostra de Venise, le film obtient un accueil mitigé.
Avec « Broker », Kore-eda réitère l’expérience de tourner en dehors de son pays natal. Il rejoint la Corée du sud pour livrer une nouvelle variation sur le thème central de son œuvre, la famille, un film à nouveau présenté à Cannes en compétition officielle.