Critique de Stranger Things – That’s 80 Show
Apparue sur Netflix durant l’été 2016, « Stranger Things » est vite devenue une série phénomène. Critique qui cultive notre nostalgie des 80’s.
Les justicières de l’Olympe !
« Furies » est une série d’action française disponible sur la plateforme au N rouge avec Marina Foïs et Lina El Arabi dans des rôles souvent dévolus aux hommes.
Notre critique se glisse dans ce monde interlope niché dans le ventre de Paris.
Synopsis :
Lyna Guerrab (Lina El Arabi) s’est éloignée de sa famille quand elle a découvert qu’ils faisaient partie d’une des six familles mafieuses qui règnent en secret sur le crime à Paris. Le jour de son anniversaire, elle découvre que son père lui a transféré plus de deux millions d’euros avant qu’il soit assassiné sous ses yeux. Soupçonnant la Furie, une tueuse implacable chargée de maintenir l’équilibre des forces entre les familles. Lyna va tout tenter pour la retrouver et lui faire payer la mort de son père… Mais elle va finalement accepter d’en devenir l’élève…
Dans la mythologie, les furies, divinités romaines (Érinyes chez les Grecs) étaient des créatures chargées d’infliger des châtiments divins aux coupables d’actes répréhensibles. Les crimes qui étaient particulièrement susceptibles de déchaîner leur colère étaient ceux impliquant la famille et tout ce qui concernait la rupture des serments. Nées du sang d’Uranus, elles apparaissaient, dans les pièces d’Eschyle, tout de noir vêtues mais n’étaient qu’au nombre de trois : Alecto, Mégère et Tisiphone…
Dernière création française en date, disponible sur la plateforme Netflix comme « Braqueurs » et « Pax Massilia » auparavant, et visiblement très appréciée par les fans de films d’action et de gangsters, cette mini-série en huit épisodes créée par Jean-Yves Arnaud et Yoann Legave (« Kepler(s) ») s’apprécie pour son rythme et son univers mafieux souterrain qui n’est pas sans rappeler celui de « John Wick » et lorgne aussi sur les scènes de combat de « The Equalizer ».
Le scénario coécrit avec Léonie de Rudder, Claire Le Luhern, Mathilde Arnaud, France Lanot et Kahina Ben Amar fait de nombreuses références à la mythologie : le conseil des familles mafieuses s’appelle « l’Olympe », Parques est un tueur à gages quant à la furie, son origine a été explicitée plus haut. Toutefois, on peut regretter que ce soit la voix off de l’héroïne qui raconte la genèse de cet empire mafieux dans le ventre de Paris. C’est peut-être la plus grande erreur du scénario, privilégier l’action à tout prix de peur d’ennuyer le spectateur en développant les us et coutumes de cet interlope monde souterrain.
Dans la distribution, Lyna, l’héroïne de la série, est incarnée par Lina El Arabi (« Divertimento ») toujours aussi brillante tant dans son jeu que dans la présence qu’elle dégage à l’écran. Marina Foïs (« En roue libre », « l’année du requin », « Captives ») est étonnante en justicière de la pègre froide comme la mort quant à Mathieu Kassovitz (« Lui », « Visions » en 2023, « The Way of the Wind » 2024), il impressionne en vengeur implacable et méticuleux.
Il y a trois réalisateurs aux commandes Cédric Nicolas-Troyan, Samuel Bodin et Laura Weaver qui filment avec dynamisme les scènes d’action aux chorégraphies étudiées et efficaces mais peinent à déployer le récit pour en faire un univers réellement structuré.
Les bases sont là, les références aussi, peut-être y verra- t- on plus clair si Netflix commande une deuxième saison (puisque la fin est ouverte) ?
Une série qui a su choisir de beaux décors de Paris loin de ceux d’« Emily in Paris » mais qui peine à offrir une structure novatrice, lorgnant un peu trop sur l’univers underground de « John Wick » et ses règles dignes de la cour des miracles.
Cependant, elle plaît à l’international car elle offre une autre image des séries françaises comme l’avait si bien réussi « Lupin ».
Par ailleurs, les trois acteurs principaux sont très investis.
Yves Legrand – le 22 juillet 2024.
Sources Photos :
© 2024 Netflix
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