En 1988, dans « Die hard » le lieutenant de police à New York John McClane se rendait à Los Angeles afin de passer Noël en famille. Ici c’est une ex-marine qui se retrouve à Pâques dans un hôtel de New-York en réfection. La femme de McClane est prise en otage par une bande de malfaiteurs ; il en est de même pour Ali dont le beau-frère et ses enfants sont retenus dans leur appartement. Dans les deux cas, le commando a bloqué toute possibilité d’aide extérieure et s’attaque à un coffre. Tout concoure à ce que « Doorman » suive le même chemin que ses prédécesseurs (« Piège à grande vitesse », « La chute de la maison blanche ») en nous offrant pléthore d’affrontements sanglants.
Certes la mise en place prend une plombe, mais l’intrigue sent beaucoup trop le calque de son historique et légendaire prédécesseur à notre avis. Ajoutons un manque d’humour évident et une bande-son très éloignée de celle concoctée comme John McTiernan sait le faire, sans oublier Jean Reno qui se caricature en répétant le nom de son personnage à l’envie (« My name is Victor Dubois ! ») sans raison valable.