La vie n’est pas un long fleuve tranquille !
Le couple de réalisateurs Andréa Bescond et Alex Métayer nous propose avec « Quand tu seras grand », une comédie dramatique immersive en maison de repos.
Notre critique ne pourra masquer l’inévitable : vieillir n’est jamais facile !
Synopsis :
Dans le quotidien d’un EHPAD, la vie du personnel est intimement liée à celle des résidents. La charge de travail est importante, entre les restrictions budgétaires et le manque de personnel, l’accompagnement humain est de plus en plus difficile à maintenir. Yannick (Vincent Macaigne), aide-soignant, voit débarquer à la cafétéria de son établissement une classe d’enfants privée de réfectoire scolaire. Leur arrivée ainsi que celle de leur animatrice, Aude (Aïssa Maïga), va bousculer les habitudes de tous et surtout des résidents…
Après le succès de « Les chatouilles » (César du Meilleur scénario adapté et de la Meilleure actrice pour Karin Viard en 2018), le couple que forme les réalisateurs Andréa Bescond et Alex Métayer, remet le couvert… à la cantine de la maison de retraite (en France, on appelle cela un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou Ehpad).
Soyons honnêtes, la bande annonce nous a vendu un affrontement entre de jeunes enfants et des personnes âgées qui se partagent (sur décision communale) la cantine d’une maison de retraite sur fond de mécontentement des soignants dont le quotidien difficile oscille entre les pressions de la direction et le manque de personnel. Mais très vite ce supposé conflit se dégonfle comme une baudruche !
Sans vouloir divulgâcher la suite , disons qu’on regarde plutôt deux moyens métrages, l’un se fait l’écho des difficultés que rencontrent les maisons de retraite au quotidien et de la situation parfois précaires des personnes âgées en France (mais ces problèmes ont des échos ailleurs en Belgique et au Canada) et un autre qui aborde une relation trans-générationnelle entre le jeune Brieuc (Kristen Billon) délaissé par ses parents divorcés et Yvon, l’ex-motard de la boule de la mort et Gigi (Evelyne Istria) sa compagne hémiplégique. Cette relation est bouleversée par l’irruption d’une maladie qui se fait jour après jour de plus en plus présente.
Comédie dramatique en deux actes donc ,déclinée sur un ton doux-amer, pétrie de bonnes intentions, mais un peu brouillonne tant dans les rapports assez artificiels qu’entretiennent Yannick l’aide-soignant (Vincent Macaigne) et Aude l’animatrice (Aïssa Maïga) que dans le souci de partager avec le spectateur, au plus près de la réalité, la vie des résidents et des soignants, un quotidien fait de petits bonheurs, de moments de solitude et parfois de grande tristesse...(comment lorsqu’il s’agit de faire face à la disparition d’un proche ou quand un manque d’attention de quelques secondes fait basculer une vie).
Filmé dans les murs d’une maison de repos(désaffectée) avec l’aide d’authentiques soignants et de certains résidents, le long métrage a un cachet d’authenticité appréciable, mais ce ne sont pas les noms en haut de l’affiche qui nous ont interpellé ; au contraire du jeu tout en émotion et sensibilité de Christian Sinniger et Evelyne Istria, deux comédiens aux CV bien remplis mais qui apportent toujours beaucoup de qualité à leurs prestations.
Petite anecdote ; ce n’est pas courant d’avoir deux acteurs scénaristes qui réalisent mais aussi d’avoir le couple et ses deux enfants (Juno et Anton) devant la caméra !
Yves Legrand – Le 28 mai 2023
Sources Photos :
© 2023 Cineart.be : https://www.cineart.be/fr/presse/quand-tu-seras-grand
Quatorzième film de M. Night Shyamalan passé maître dans le thriller fantastico-psychologique, « Knock at the cabin » est un récit intéressant sur les prémisses d’une potentielle apocalypse …
Notre critique va tenter d’entrebâiller la porte…
La Saga « Evil Dead » jouit toujours d’une aura incroyable auprès des fans d’horreur. Il était donc normal que Warner tente encore d’exploiter le filon avec « Evil Dead Rise » réalisé par Lee Cronin.
Alors nouveau spectacle bien gore et poisseux ou vrai délire comique comme la trilogie de Sam Raimi ?
On plonge dans le bain de sang !
Premier long métrage de Bishal Dutta, un réalisateur indien connu et récompensé une dizaine de fois pour ses nombreux courts-métrages, « It lives inside » prend prétexte d’une entité spécifique à une culture pour tenter de renouveler le genre fantastique.
Notre critique à défaut de vase brise le bocal à Pishacha !
This website uses cookies. By continuing to use this site, you accept our use of cookies.