- Une ode au rock et à la liberté :
Des Who à David Bowie en passant par les Kinks, les Beach Boys ou Jimi Hendrix, le film de Richard Curtis est un hommage poignant et saisissant au rock mais également aux radios pirates qui défrayent la chronique dans les années 60 en Angleterre.
Une ode à la belle musique mais aussi surtout à la liberté, à la volonté audacieuse et à l’anticonformiste de ces stations clandestines émettant en haute mer qui ont permis à plusieurs générations anglaises de découvrir les nouveaux visages de la scène musicale britannique.
Il est vrai qu’à l’époque, la BBC ne diffusait qu’une trentaine de minutes de musique pop par jour.
Le cinéaste insiste sur ce côté subversif, il démontre par l’ambiance, la musique et ses personnages hauts en couleurs que cette période divisait l’opinion. Les radios pirates et leurs musiques faisaient trembler les anciennes générations armées de cette volonté de détruire un ancien monde formaté et vieux jeu pour en rebâtir un nouveau où l’amour et le bonheur en seraient le cœur battant.
Tout cela est bien sûr remis en cause par la politique et le gouvernement britannique à l’époque très conservateur retranscrit dans le film par les interventions du ministre Dormandy et de son adjoint Troud’balle, incarné avec justesse par Kenneth Branagh et Jack Davenport.