Mais avant de parler du club fanion de la ville, il faut d’abord s’attarder sur ses habitants, portraits souvent atypiques de l’anglais cassés par la vie, parlant avec un accent à couper au couteau et qui n’a pas grand-chose d’autre que leur équipe pour s’extraire d’un quotidien qui ne rigole pas. « It’s a hard life » (« les temps sont durs ») disent-ils souvent dans le documentaire.
Un décor grisâtre, qui pourrait ressembler à celui du prochain film de Ken Loach, vibre en rouge et blanc dans « Sunderland ’til I die » (« Sunderland jusqu’à la mort »).
L’atmosphère est crépusculaire et il ne faut pas trois minutes pour le comprendre, le ballon rond n’est pas une simple distraction, pas même un sport, c’est une religion, une raison de vivre.