
Critique de « Daredevil » (2015 – 2018) – Au diable le Fisk !
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Le Saint Diabolique !
Nouvelle création originale sur la plateforme au N rouge, « Santo » nous fait voyager entre Salvadore de Bahia au Brésil et l’Espagne mais l’aventure sera loin d’être de tout repos !
Notre critique, sous acide, d’un éprouvant thriller policier où le mystique le dispute au mystère…
Synopsis :
Deux policiers (Millán et Cardona), chacun de son côté de l’océan essayent d’infiltrer et de démanteler le réseau du plus mythique trafiquant du Brésil : Santo. Mais ils vont se heurter à un insoluble problème : L’homme qu’ils recherchent, personne ne l’a jamais vu et personne ne connaît son identité ! Les hommes de main de Santo le vénèrent comme un saint et jamais ils ne le trahiront tant ils ont peur de sanglantes représailles . Santo est au courant qu’il y a un infiltré dans ses rangs ce qui implique que les chances de succès de Cardona ne sont plus très élevées…
Dès ses premières images, « Santo » se dévoile comme un thriller étouffant et haletant mis en scène avec une redoutable efficacité par Carlos López déjà à la réalisation de « El Principe ».
On suit les investigations d’un policier infiltré aux yeux azur (Bruno Gagliasso)qui sait d’emblée que ses chances de survie sont minces s’il est découvert mais il apprend que Santo va venir visiter sa maîtresse « Barbara » Victória Guerra (Glória, Le Domaine) et cette mystérieuse femme pourrait, il l‘espère, lui faire commettre quelque erreur…
Santo nous fait certes voyager entre Salvadore de Bahia, le Brésil et l’Espagne mais ce n’est pas une escapade touristique et on ne s’embarrasse guère de couchers de soleil ou de banlieues chics ; bien au contraire on visite beaucoup de favelas, de coins paumés et d’usines abandonnées dans cette série aux ambiances glauques et au découpage frénétique parfois aussi flippant qu’un trip sous LSD…
L’énigme « Santo » s’inspire des mythes africains chers à Jean-Christophe Grangé qu’il relate dans certains épisodes de la série « Rivières Pourpres » et des rites haïtiens ou Vaudous souvent évoqués par Henri Vernes (« Les Mangeurs d’âmes »). Fortement déconseillée aux âmes sensibles et aux moins de seize ans, cette mini-série en six épisodes d’une durée totale de 271 minutes vous calera dans votre fauteuil, vous fera dresser quelques cheveux sur la tête et vous plaira beaucoup pour son rythme soutenu (sauf peut-être dans l’épisode quatre qui propose un autre angle d’approche).
Une série espagnole très sombre donc ,anxiogène mais très réussie comme la Unidad (saisons 1 & 2) .
Emmenée par les excellentes compositions des deux policiers Raúl Arévalo (« Plus on est de fous », « Black Beach ») et Bruno Gagliasso sombres et désabusés et l’énigmatique Victoria Guerra ou des seconds rôles impeccables : Greta Fernández, María Vázquez, Thomas Aquino, Daniel Horvath et Iñaki Mur, la série cartonne sur Netflix et le cliffhanger final augure d’une seconde saison moins surprenante peut-être… quoique…
Yves Legrand – Le 2 octobre 2022
Sources Photos :
© 2022 Netflix Inc
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