
Critique de « Dix Pour Cent » – La couleur de l’agent.
La couleur de l’agent Dix Pour Cent Souvent considérées comme trop caricaturales, trop niaises, les
Crimes en quête de réponses !
Sortie le 7 janvier sur Netflix, la série « The Breakthrough » inspirée d’une enquête suédoise enfin résolue grâce à l’ADN et la généalogie, semble captiver les téléspectateurs et être un des programmes les plus regardés du moment.
Notre critique d’un des cold case les plus célèbres de Suède !
Synopsis :
Un inspecteur et un généalogiste acceptent de faire équipe pour trouver le coupable d’un terrible double homicide commis 16 ans plus tôt, avant que l’affaire ne soit définitivement classée…
Les faits authentiques qui sont relatés dans cette mini-série en 4 épisodes remontent à octobre 2004 à Linköping (aussi appelée Lincopie en français, cinquième ville de Suède avec 164 473 habitants). Anna-Lena Svensson, une quinquagénaire qui se rendait à son travail est poignardée à mort. Quelques heures plus tôt, c’est Mohammed Ammouri, un jeune garçon de 8 ans qui a subi le même sort.
La stupeur s’abat alors sur le pays qui ne parvient pas à expliquer ce double homicide, ni même à en retrouver le coupable. Après de longues années d’une enquête infructueuse, en 2019, une nouvelle méthode d’investigation permet aux enquêteurs de procéder légalement à des rapprochements d’ADN familiaux.
Réalisé par Lisa Siwe, et porté par Peter Eggers et Mattias Nordkvist, la mini-série allie rigueur suédoise sans fantaisie et présentation de la méthodologie policière ou généalogie héréditaire.
Certes la réalisation prend certaines libertés avec la vérité historique mais jamais “le crime à la racine” ne déroge aux faits principaux.
En premier la longueur épuisante de l’enquête, ce qui amène à vieillir John, l’inspecteur chargé de l’enquête dès le premier jour, et, par corollaire, constater les sacrifices qu’il va faire dans sa vie personnelle.
Le récit déroule les avancées technologiques mais aussi comment l’usure du temps et le manque de réponses affectent les proches des victimes.
Dès le premier épisode, Le Crime à la Racine développe une ambiance anxiogène et mélancolique, on compatit à la douleur des familles et on s’inquiète de l’obsession des enquêteurs, en particulier de John (Peter Eggers), le personnage principal ou des sacrifices de Per (le généalogiste) même si certaines interactions ont été ajoutées pour renforcer la tension dramatique.
Le livre « The Breakthrough : How the genealogist solved the double murder in Linköping », écrit par Anna Bodin et Peter Sjölund à l’origine de la série s’intéresse à la rencontre d’un généalogiste et d’un inspecteur pour tenter de résoudre un double homicide datant de 2004 avant que l’affaire ne soit définitivement classée.
Un sujet original , sans action, mais qui, outre son côté didactique, interpelle par le sens du sacrifice de ses policiers.
Yves Legrand – Le 4 mars 2025
Sources Photos :
© 2025 Netflix
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