Portrait : Blur – There’s the model of a charmless man
There’s the model of a charmless man Blur Dans les années 90, le Royaume-Uni est
There’s the model of a charmless man
Dans les années 90, le Royaume-Uni est en proie à une véritable inondation de musique grunge en provenance des États-Unis d’Amérique. Mais il ne faudra pas longtemps pour que cette surexposition de Nirvana, Alice In Chains et j’en passe, ne finissent par faire apparaître une réponse musicale claire et précise : la Britpop.
Et cette réponse musicale avec laquelle les artistes du pays de Shakespeare contre-attaquent est principalement menée par deux groupes : Oasis et Blur. Deux groupes rivaux, concurrents devant l’éternel.
Blur voit le jour à Londres en 1989 quand Damon Albarn (chant), Alex James (basse), Graham Coxon (guitare) et Dave Rowntree (batterie) s’associent pour former leur premier groupe : Seymour (nom qu’ils garderont moins d’un an). Et c’est en 1993 avec la sortie de l’album « Modern Life Is Rubbish » et les débuts de la Britpop que Blur va prendre son envol et rencontrer le succès auprès du public anglo-saxon.
Quelques années plus tard, en pleine apogée de la Britpop, Blur s’éloigne quelque peu de cette tendance devenue familière et prend des allures un peu plus expérimentales (très probablement sous l’influence du très créatif Damon Albarn). C’est ainsi qu’en 1997 sort leur album éponyme et avec celui-ci, leur titre le plus connu : « Song 2 ».
Après plusieurs années de succès, de tournées interminables et plusieurs albums, Graham Coxon (qui a composé l’OST de la série « This is the end of the fucking world » sur Netflix) décide de quitter le groupe (pour plus tard le réintégrer en 2009). C’est donc sans lui que l’album « Think Tank » voit le jour en 2003. Celui-ci s’avèrera être l’album le plus éclectique du groupe avec une multitude de rythmes et d’influences différentes. Pour faire le parallèle avec un autre projet de Damon Albarn : C’est le plus « Gorillaziesque » des albums de Blur.
En 2013, après l’annulation d’un festival musical lors duquel le groupe devait se produire, Blur se retrouva coincé à Hong Kong pour une durée de 5 jours. Ils décidèrent alors d’écrire de nouveaux morceaux. Ainsi naquit l’album « The Magic Whip ». Un album profond avec des messages forts, le tout écrit en très peu de temps dans des conditions relativement peu agréables.
Blur a dépassé le genre Britpop et a su s’adapter et évoluer tout en conservant son public. Quoi de mieux qu’un petit top 7 (10 c’est surfait.) par notre équipe de leurs meilleurs morceaux !
Le TOP de la rédaction :
7. « Caravan » – Think Tank (2003)
« Caravan » est une ballade lente et mélancolique portée par la basse d’Alex James et la voix de Damon Albarn et possède une atmosphère singulière au sein du répertoire de ce groupe. Concernant le sens de cette chanson : mystère ! Personne ne sait vraiment quelle est le sens à accorder à cette métaphore qu’est « Caravan ». Peut-être Albarn fait-il référence à son addiction à l’héroïne, peut-être pas. En tout cas, cette chanson est sublime et ça, ce n’est pas un mystère !
6. « Charmless Man » – The Great Escape (1995)
Réponse de Blur au groupe légendaire The Smiths qui avaient sorti en 1984 le morceau « This Charming Man ». Avec ce titre, Blur nous raconte une rencontre hasardeuse avec un frimeur de haute volée et les inconvénients qui vont avec. Musicalement parlant, le titre est plein d’énergie, on peut presque entendre la mélodie bondir de mesure en mesure.
5. « Parklife » – Parklife (1994)
Un morceau qui se démarque dans la discographie de Blur avec l’utilisation de phrases parlées et non pas chantées. De plus, ces phrases sont narrées par l’acteur Phil Daniels. « Parklife » est un morceau typique de la Britpop qu’aime travailler les membres de Blur. C’est un morceau provocant, énonçant la banalité d’une vie bien rangée (Bien « parquée » selon le titre).
4. « Tender » – 13 (1999)
Écrite par Albarn et Coxon (cet homme est décidément un joyeux luron), c’est l’histoire de la rupture entre Albarn et Justine Frischmann (une autre grande figure de la Britpop). On y retrouve quelques influences Gospel, notamment avec la participation du London Community Gospel Choir. Que dire du plus, le titre est magnifique et émouvant au possible.
3. « Coffee And TV » – 13 (1999)
« Coffee And TV » est l’un des rares titres du groupe qui n’est ni écrit, ni chanté par Damon Albarn. En effet, celui-ci est l’œuvre du guitariste, Graham Coxon. Cette chanson parle sans détour de l’alcoolisme de son auteur et sa présence sur l’album 13 est étrange tant elle est différente des autres titres qui le composent. C’est une chanson calme (si ce n’est lors du pont), qui vous emmènera directement dans l’esprit d’un alcoolique conscient de son addiction. Quel morceau !
2. « Girls and Boys » – Parklife (1994)
« Girls and Boys » est autant une satire des boîtes de nuits et de la vie sexuelle des années 90 (Love in the 90’s is paranoid), qu’une étrange fusion de genre musicaux. En effet, on y retrouve une batterie très « funky », la basse semble tout droit sortir de la New Wave Britannique et il est impossible de ne pas parler du synthétiseur qui accompagne le morceau du début à la fin. Le titre reste en tête, en particulier le refrain, et dieu que ça fait du bien !
1.« Song 2 » – Blur (1997)
Je vous avais bien dit que c’était le morceau le plus connu du groupe. « Song 2 » est assez différent de ce que Blur avait l’habitude de faire. On y retrouve un riff simple, redondant, claire sur les couplets et avec beaucoup de distorsion sur les refrains. La batterie est très simple mais efficace et les paroles ne veulent pas dire grand-chose… « Song 2 » est littéralement une parodie du Grunge.
Maxime Févry – Le 18 février 2019
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