Portrait de Morgan Freeman : Le Vieux Sage.
Retour sur la carrière de Morgan Freeman à travers des rôles cultes à la pelle qui ont fait de lui une sorte de vieux sage toujours enclin à épauler ses cadets.
Harry Potter et le classement de ScreenTune
Si elle n’a pas forcément l’aura de « Star Wars » ou du « Seigneur des anneaux », notamment de par son côté teen-movie, la saga « Harry Potter » n’en reste pas moins l’une des plus appréciées du public. Les aventures du célèbre sorcier aux lunettes créé par J.K. Rowling ont toujours connu le succès, surtout auprès des enfants nés dans le courant des nineties.
A chaque sortie, qu’elle soit littéraire ou cinématographique, elles attirent les foules dans le monde entier tandis que chaque évocation crée le buzz.
Il s’agit également de la saga la plus rentable de l’histoire du cinéma devant les films James Bond et les sagas citées précédemment, générant pas moins 7,68 milliards de dollars, auquel s’ajoute désormais les recettes des « Animaux Fantastiques » et son univers élargi. Les romans ne sont pas en reste, les sept tomes se sont vendus à plus de 450 millions d’exemplaires dans le monde entier, faisant de son auteure une des femmes les plus riches du Royaume-Uni.
Mais revenons à nos hippogriffes, Harry Potter est une des sagas fantastiques les plus réussies, une de celle qu’on prend toujours plaisir à visionner au coin du feu durant les longues soirées d’hiver. Un univers et des personnages qui ont grandi, pour la plupart, en même temps que nous : entre la magie du premier volet et le combat final du dernier, nous avons eu le temps de passer de l’enfance à l’âge adulte.
Si la franchise appartenant à la Warner est si populaire, elle le doit à beaucoup de choses, un casting bien fourni regroupant certains des plus grands acteurs britanniques – parmi lesquels le regretté Alan Rickman, l’expérimentée Maggie Smith ou encore le sympathique Kenneth Branagh – et de jeunes novices – emmenés par le trio Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint – prêts à faire leurs armes, des décors d’exceptions, des effets spéciaux de grande qualité, tout comme les maquillages, un méchant charismatique, sans parler des superbes musiques signées John Williams puis Alexandre Desplat.
Une saga aussi populaire et aussi ancrée dans la culture populaire que Harry Potter méritait bien qu’on s’y attarde. Nous avons donc décidé de réaliser un classement des huit films (le septième tome étant séparé en deux parties) que comporte la saga. Un exercice délicat, vous vous en doutez, tant les goûts diffèrent d’une personne à l’autre ; chacun à sa propre perception de ce que doit être une bonne adaptation, chaque personne juge une œuvre selon des critères qui lui sont propres ; au sein même de la rédaction nous avons eu beaucoup de mal à nous mettre d’accord.
Un classement qui risque d’alimenter les débats.
8. « Harry Potter et la chambre des secrets » (2002) de Chris Colombus :
Synopsis : Alors que Dobby, un elfe, lui annonce que de terribles dangers menacent l’école de Poudlard et qu’il ne doit pas y retourner en septembre. Harry refuse de le croire. Mais sitôt la rentrée effectuée, Harry Potter entend une voix malveillante. Celle-ci lui dit que la légendaire Chambre des secrets est à nouveau ouverte, permettant ainsi à l’héritier de Serpentard de semer le chaos à Poudlard.
Après un premier volet certes réussi dans les grandes lignes mais qui ne se contentait que de remplir le cahier de charges, on aurait pu espérer de la part du réalisateur Chris Colombus qu’il prenne plus de risques que lors de l’épisode précédent et qu’il y ajoute sa patte personnelle sans pour autant dénaturer le matériel de base.
Malheureusement, il n’en fut rien, si « La Chambre des secrets » possède des qualités indéniables dont une trame plus ambitieuse abordant le racisme et l’idéal d’une race pure, ou l’esclavage avec les elfes de maison, le réalisateur nous délivre un film bien trop lisse et sans prise de risque. Certaines scènes, comme celle du match de quidditch se révèlent décevantes et les effets spéciaux sont plutôt moyens comme en atteste le basilic. Un résultat plutôt mitigé au vu du potentiel de base.
Note : 6/10
7. « Harry Potter et le prince de sang-mêlé » (2009) de David Yates :
Synopsis : Tandis que l’étau démoniaque de Voldemort se resserre, Harry Potter entame sa sixième année et découvre un manuel de potions tout abimé avec des instructions écrites à l’encre et avec la mention énigmatique « Ce livre appartient au Prince de sang-mêlé ». Dans le même temps, Dumbledore tente de préparer Harry à son combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier vont tenter de percer à jour les défenses du mage noir.
Certainement le film de la saga qui dénature le plus l’œuvre initiale, le deuxième film avec David Yates aux commandes fait l’impasse sur de nombreux points importants évoqués dans le bouquin. A commencer par la recherche de l’identité du fameux « Prince » qui est quand même un des éléments centraux de l’histoire, il est également regrettable que les souvenirs concernant Voldemort (incarné par le toujours excellent Ralph Fiennes) ne soient pas plus développés, déplorons enfin l’absence de la scène de bataille dans l’enceinte de Poudlard entre les Mangemorts et les membres de l’Ordre du Phoenix.
Au lieu de ces éléments qui auraient amenés de la profondeur au récit, on se retrouve face aux tribulations amoureuses de nos jeunes héros qui prennent une place bien trop importante au détriment de la lutte contre les forces du mal. Le sixième tome étant l’un des meilleurs romans de la saga, son adaptation ne peut être totalement ratée : la scène dans la grotte est un modèle du genre tandis que l’atmosphère sombre et inquiétante est parfaitement retranscrite grâce à une photographie des plus réussies. Il y avait clairement la place pour mieux faire, dommage que les amours adolescentes aient pris le pas sur l’intrigue principale.
Note : 6/10
7. « Harry Potter à l’école des sorciers » (2001) de Chris Colombus :
Synopsis : À l’approche de ses 11 ans, Harry Potter, jeune orphelin constamment maltraité par son oncle Vernon et sa tante Pétunia, aussi cruels que mesquins, qui n’hésitent pas à le faire dormir dans le placard sous l’escalier, ne s’attend à rien de particulier pour son anniversaire. Et pourtant, c’est à cette occasion qu’il découvre qu’il est le fils de deux puissants sorciers et qu’il possède lui aussi d’extraordinaires pouvoirs. Quand on lui propose d’intégrer Poudlard, la prestigieuse école de sorcellerie, il trouve enfin le foyer et la famille qui lui ont toujours manqué.
Pour lancer sa nouvelle saga fantastique adaptée des romans à succès de J.K. Rowling, la Warner et ses producteurs ne prennent pas de risques en nommant Chris Columbus à la réalisation. Avec cet habitué des films familiaux à qui l’on doit « Gremlins » ou « Maman j’ai raté l’avion », il ne se sont pas trompés tant il est connu pour respecter à la lettre les scénarios qui lui sont confiés.
Comme convenu, cette première aventure du jeune sorcier portée au cinéma se révèle assez académique et sans parti pris. Mais le fait qu’il s’agisse de l’épisode fondateur, donc fondamental, excuse ce côté trop lisse, l’objectif étant de fédérer un public autour d’une nouvelle saga. Le problème majeur d’« Harry Potter à l’école des sorciers » est qu’il a mal vieilli, son côté enfantin et féérique ne fonctionne plus vraiment. Le jeu des jeunes acteurs est encore perfectible, rien d’étonnant vu leur manque d’expérience, mais reste correct. Un film qu’on peut qualifier de convenable (mention spéciale à la partie d’échec géante) mais auquel il manque cruellement d’originalité.
Note : 6,5/10
5. « Harry Potter et les reliques de la mort » (1e partie) (2010) de David Yates :
Synopsis : Le pouvoir de Voldemort s’étend. Celui-ci contrôle maintenant le Ministère de la Magie et Poudlard. Harry, Ron et Hermione décident de terminer le travail commencé par Dumbledore, et de retrouver les derniers Horcruxes pour vaincre le Seigneur des Ténèbres. Mais il reste bien peu d’espoir aux trois sorciers, qui doivent réussir à tout prix.
Au moment de conclure la saga, les producteurs ont pris la sage décision, que certains spectateurs déplorent, de séparer le septième tome en deux long-métrages distincts afin d’assurer sa crédibilité en n’omettant aucun passage important de l’intrigue. Après le semi-échec du précédent volet, on était en droit d’espérer mieux de la part de David Yates pour cette première partie du dénouement final.
Avec cet unique épisode se déroulant en dehors de l’enceinte de Poudlard, le réalisateur s’en tire avec les honneurs sans pour autant atteindre la perfection. La réalisation est ici bien maîtrisée, donnant lieu à certaines des scènes les plus épiques et parmi les plus réussies de la saga, à commencer par la course poursuite dans les airs lors du transfert d’Harry. Après cela le récit alterne entre le très bon et le moyen, impossible de ne pas évoquer le magnifique passage expliquant ce que sont « Les Reliques de la Mort » tout en animation. Même s’il laisse un goût amer de par sa conclusion, cet avant dernier opus se révèle assez satisfaisant dans son ensemble et bien ficelé.
Note : 7/10
4. « Harry Potter et la coupe de feu » (2005) de Mike Newell :
Synopsis : La quatrième année à l’école de Poudlard est marquée par le “Tournoi des trois sorciers”. Les participants sont choisis par la fameuse “coupe de feu” qui est à l’origine d’un scandale. Elle sélectionne Harry Potter alors qu’il n’a pas l’âge légal requis. Accusé de tricherie et mis à mal par une série d’épreuves physiques de plus en plus difficiles, ce dernier sera enfin confronté à Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, Lord V.
Il s’agit sans aucun doute de l’épisode le plus épique de toute la saga. Des dragons, une calèche volante et le retour de Voldemort ! Sans oublier les émois de l’adolescence. « Harry Potter et la Coupe de Feu » réussit là où « Le Prince de Sang-Mêlé » échoue : allier à la perfection et la menace qui plane sur le monde magique tout en racontant les déboires sentimentaux et sociaux de jeunes adolescents.
Surfant sur le travail de son prédécesseur, Mike Newell offre un travail convaincant : qu’il s’agisse des décors, des costumes ou des effets visuels, « La Coupe de feu » impressionne visuellement et offre ce qu’on attend en termes d’action. Cependant, certains défauts empêchent le film d’atteindre de belles envolées d’aventure, le gros bémol vient surtout de la scène de la Coupe du monde de quidditch dont le montage désastreux prive le spectateur du match après lui avoir mis l’eau à la bouche. Hormis ces quelques inconvénients et certaines incohérences par rapport au livre, on peut dire que ce quatrième volet s’en tire à bon compte.
Note : 7/10
3. « Harry Potter et les reliques de la mort » (2e partie) (2011) de David Yates :
Synopsis : Dans la 2e Partie de cet épisode final, le combat entre les puissances du bien et du mal de l’univers des sorciers se transforme en guerre sans merci. Les enjeux n’ont jamais été si considérables et personne n’est en sécurité. Mais c’est Harry Potter qui peut être appelé pour l’ultime sacrifice alors que se rapproche l’ultime épreuve de force avec Voldemort.
Une conclusion quasiment parfaite à l’une des sagas les plus populaires du cinéma, voilà comment on pourrait décrire cette seconde partie des « Reliques de la Mort ». Le film répond aux attentes avec son lot de scènes plus emballantes les unes que les autres, à commencer par le casse de Gringotts et l’évasion à dos de dragon, la défense de Poudlard et l’assaut qui s’en suit, le tout soutenu par la superbe composition d’Alexandre Desplat, ou encore le sauvetage de Malefoy dans la salle sur demande.
On ressent toute l’oppression et l’impression de désespoir grandissant à l’approche du dénouement. Le point d’orgue du film se situe au moment du décès de Rogue, filmée en hors-champ et dans les révélations qui en résultent. Le film pêche malheureusement dans sa conclusion, le combat final entre Harry et Voldemort se révèle plutôt décevant, tout comme l’épilogue dont on se serait bien passé. Ce dernier volet des aventures du jeune sorcier est plutôt convaincant malgré une conclusion assez mitigée.
Note : 7,5/10
2. « Harry Potter et l’ordre du Phénix » (2007) de David Yates :
Synopsis : Alors qu’il entame sa cinquième année d’études à Poudlard, Harry Potter découvre que la plupart des sorciers refusent de croire au retour de Voldemort et l’accusent de mensonge. Dans la presse des sorciers, le directeur de Poudlard, Dumbledore, est attaqué de tous côtés. Le ministre de la Magie, Cornélius Fudge, nomme un nouveau professeur de défense contre les forces du Mal, Dolores Ombrage à qui Harry et ses amis s’opposent farouchement.
Pour sa première expérience (d’une longue série) au sein de la franchise, David Yates nous délivre probablement l’épisode le plus maîtrisé de la saga même si l’on peut déplorer l’absence de certains passages du livre qui auraient pu ajouter une plus-value au film comme la visite de nos héros à l’hôpital Sainte-Mangouste. Des oublis pardonnables car pas essentiels au développement de l’intrigue.
Un virage plus sombre est opéré avec ce cinquième opus avec l’ombre de Voldemort qui plane désormais au-dessus de nos héros et d’un Harry Potter plus torturé et isolé que jamais, sans oublier la mort d’un personnage d’envergure, à savoir Sirius Black. « L’Ordre du Phoenix » est une réussite avec une trame plus mature et l’apport de nouveaux personnages qui se révèleront importants par la suite comme l’infâme et extravagante Bellatrix Lestrange ou encore la rustre et intransigeante Dolores Ombrage.
Esthétiquement parlant, « Harry Potter et l’ordre du Phénix » se révèle assez spectaculaire grâce à l’utilisation à bon escient de la magie (enfin dira-t-on) et à un duel final épique entre Dumbledore et Voldemort. Ce cinquième film de la saga est une franche réussite qui offre de nouvelles perspectives en matière d’ambiances et de décors pour la suite.
Note : 8/10
1. « Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban » (2004) de Alfonso Cuarón :
Synopsis : Sirius Black, un dangereux sorcier criminel, s’échappe de la sombre prison d’Azkaban avec un seul et unique but : retrouver Harry Potter, en troisième année à l’école de Poudlard. Selon la légende, Black aurait jadis livré les parents du jeune sorcier à leur assassin, Lord Voldemort, et serait maintenant déterminé à tuer Harry.
Voici le seul film de la saga à faire l’unanimité : au moment de faire un classement, beaucoup le placent au sommet de leur liste, nous y compris. Et pour cause, dans une franchise aussi cadenassée qu’Harry Potter, cette troisième aventure réalisée par Alfonso Cuarón fait office d’exception tant le cinéaste mexicain y a insufflé sa vision.
Bien qu’il s’agisse du seul épisode où Voldemort n’est pas la principale menace, « Le prisonnier d’Azkaban » est l’un des plus palpitant du cycle entamé trois ans plus tôt. Après deux épisodes assez lisses, on effectue ici un virage à 180° degrés, on quitte l’enfance pour l’adolescence, la féérie pour la noirceur (merci les détraqueurs) tandis que les décors ont subi un sérieux lifting, Poudlard ressemble enfin à l’idée qu’on s’en faisait.
Ce troisième opus introduit également certains des personnages les plus emblématiques de la saga comme Sirius Black et Remus Lupin. L’un campé par le génialissime Gary Oldman, l’autre par l’excellent David Thewlis. Les effets spéciaux sont quant à eux excellents ; notamment concernant les diverses créatures présentes à l’écran (loup-garou, hippogriffe, etc.).
Le scénario se révèle bien plus complexe et riche en rebondissements que dans les deux films précédents. D’une part, on a l’axe autour du « dangereux criminel », Sirius Black avec la révélation qui en découle, et d’autre part la phase finale avec le retourneur de temps (meilleure partie du bouquin), le tout étant mis en scène avec un incroyable talent par Cuarón. Dynamique, sombre et complexe, « Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban » est un pur régal qui ne laisse aucun répit aux spectateurs. Assurément le meilleur de la saga selon notre expertise.
Note : 8,5/10
Peu importe notre avis au final, on ne peut que reconnaître l’incroyable richesse de cette saga qui fait partie des plus importantes et des plus cultes du septième art. Les aventures du jeune sorcier font la part belle au genre fantastique malgré l’inégalité dont elle souffre, la faute aux trop nombreux réalisateurs qui se sont succédés derrière la caméra. Une saga qui a permis à des acteurs de renommée internationale de s’exprimer et à de jeunes talents de se révéler au contact de leurs illustres ainés.
De la parution du premier tome en 1997 jusqu’à la sortie du dernier film en 2011, la saga Harry Potter a fait rêver plus d’un enfant à travers le monde, les accompagnant tout au long de leurs évolution, la plupart ayant grandi avec nos jeunes héros : Harry, Ron et Hermione. Aucun des films de la franchise n’est dénué d’intérêt, ils possèdent chacun leurs spécificités qui parleront à certains plus qu’à d’autres, d’où la difficulté d’en faire un classement.
Une saga riche dont la popularité n’est plus à faire. Une de celles dont on prend toujours le même plaisir à visionner encore et encore.
Damien Monami – Le 23 novembre 2019
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